Au Jazz, George Hill et Gordon Hayward jouent la même partition

Les deux ont grandi à Indianapolis, puis brillé dans leur Etat de naissance en NCAA, et finalement, les voilà qui font le bonheur du Jazz à quelques milliers de kilomètres de l’Indiana. Quand Gordon Hayward (20.3 pts, 7.3 rbds, 3.7 passes) et George Hill (20.9 pts, 4.2 passes) jouent ensemble, Utah est invaincu (3-0).

New York, Denver et Atlanta ont eu le malheur de se coltiner les deux en même temps, chose rare depuis le lever de rideau, blessure oblige. Ils pourront donc confirmer comme l’explique Quin Snyder que « ces deux joueurs se complètent bien ».

En trois rencontres, le duo a fait du Jazz cet épouvantail de la côte Ouest qu’il assume toujours vouloir être : 107.7 pts inscrits contre 86.7 encaissés.

Car la paire ne se contente pas d’approvisionner l’attaque, avec 55% de réussite pour Hill, elle consolide l’identité de jeu d’une équipe construite pour d’abord défendre. Avec 92.8 pts encaissés par match, Utah possède aujourd’hui le meilleur verrou de la ligue, en attendant les retours de Derrick Favors (blessé au genou) et Alec Burks (blessé à la cheville).

« Gordon a été superbe en défense vendredi face aux Hawks, c’est là où il a été le meilleur », assure Quin Snyder. « Je veux croire que George est aussi pour quelque chose dans notre prestation défensive. Quand les deux sont à ce niveau, nous faisons le nécessaire pour gagner un match de basket en NBA ».

Grâce à l’éclosion de cette complicité encore naissante, le coach peut en plus se permettre d’utiliser Joe Johnson et Joe Ingles en sortie de banc, comme c’était prévu cet été avant que les pépins physiques à répétition ne remplissent l’infirmerie. Quand ce Jazz sera au complet, il devrait finalement être au niveau attendu.