Les Rockets vivent et meurent par leurs tirs à 3-points

Jamais les Rockets, cette saison, n’avaient connu une soirée aussi compliquée offensivement. Le premier quart-temps fut le plus faible de la saison avec 22 points, les 40 points à la pause également.

La raison ? La maladresse, tout simplement. La défense des Spurs a fait le boulot évidemment, mais les Rockets ont manqué un paquet de tirs ouverts.

« C’est toujours difficile », s’exprime pour ESPN Eric Gordon. « Ce fut un match de séries. On souhaite toujours prendre le contrôle dans la première mi-temps et on sait à quoi s’attendre dans la seconde. C’est devenu celui qui mettra le plus de shoots et défendra le mieux. »

Ryan Anderson à 1/13 !

Le plus de shoot ou la meilleure efficacité ? Car les Rockets ont allumé à 3-pts avec 47 tentatives mais comme l’adresse était absente, tout est devenu plus compliqué. Les alternatives ne manquent pas, elles ont simplement été oubliées. Houston a insisté sur son shoot primé. Beaucoup trop. En s’inclinant 100-106, ils avaient les Spurs à portée de tir et mais ils ont fait les mauvais choix.

Le joueur qui symbolise le plus ce cauchemar demeure Ryan Anderson. En forme sur les deux dernières rencontres (21.5 points de moyenne et 54% de réussite), l’intérieur fuyant a connu une soirée catastrophique avec 1 tir réussi en 13 tentatives ! Son 1/7 à 3-pts a clairement plombé sa formation.

« J’ai manqué mes shoots, c’est tout », explique Ryan Anderson. « Je les prends tout le temps et je les ai juste manqués. Parfois, on rate des tirs et c’est frustrant. C’était des bons shoots et ils ne sont pas rentrés. Il faut passer outre. »

Un entêtement coupable

Si Kawhi Leonard, le meilleur défenseur de la ligue, s’est occupé de lui, il ne serait effectivement pas juste de penser qu’il a été étouffé par l’ailier des Spurs. Ryan Anderson a eu les shoots ouverts, mais il ne les a pas mis…

Le faux rythme des Rockets est rendu possible avec les décalages d’Harden et la réussite ensuite des ailiers ou intérieurs de loin. Sans un minimum d’adresse, le système de Mike D’Antoni devient caricatural et se mord la queue : les Rockets prenaient du retard et voulaient revenir avec leur shoot à 3-pts, alors qu’ils s’étaient mis en difficulté avec leur maladresse. Peut-être qu’il aurait fallu se concentrer sur la défense plutôt que de s’entêter à shooter de loin.

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