Malgré un calendrier compliqué, les Lakers débutent bien leur saison. Sur le plan comptable, le bilan est certes loin d’être parfait avec 3 défaites en 5 rencontres mais il faut replacer les résultats des Lakers dans leur contexte.
C’est une équipe jeune avec un coach (presque) rookie et dont la saison passée fut assez catastrophique avec seulement 17 succès. Les deux victoires mais aussi les trois défaites concédées alors que les joueurs de Walton étaient dans la partie jusqu’à la fin sont donc un réel progrès, et un vrai espoir pour l’avenir.
La victoire arrachée à Atlanta malgré les jambes lourdes d’un back-to-back, après un déplacement à Indiana, vient confirmer le nouveau visage d’une équipe épatante et parfois séduisante dans ses principes.
« C’est une bonne chose pour les joueurs », explique Luke Walton au Los Angeles Times. « Ils ont fait des efforts pendant le training camp et la présaison. Quand on entend la joie dans leur voix et qu’ils s’amusent après la victoire au lieu du silence du vestiaire après la défaite, c’est génial et cela rend les choses plus faciles pour continuer de travailler quand on sait ce qui nous attend au bout du tunnel. »
Une équipe plus concentrée après la mi-temps
Les Lakers avaient commis des erreurs en première mi-temps avec 10 ballons perdus, 14 fautes et un vilain 1/10 à 3-pts. Dès lors, la réaction de la seconde période avec seulement cinq balles gâchées, 11 fautes et un magnifique 8/12 à 3-pts est à souligner et applaudir. Surtout que cette différence après la pause n’est pas seulement technique.
« Ce n’est pas une question d’adaptation », analyse le coach. « C’est plus la continuité d’une énergie et d’un niveau de concentration. »
Plus appliqués, les Lakers ont retrouvé leur basket en deuxième mi-temps. Ce basket si intéressant depuis le début de saison. Cette première victoire à l’extérieur vient au bon moment, avant d’aller défier les Warriors au Staples Center.
« On apprend », rappelle Nick Young. « On a toujours été dans les matches et il fallait que cela tourne dans notre sens un de ces soirs. »