Dans une ligue de plus en plus tournée vers le shoot à 3-pts, DeMar DeRozan est un OVNI, loin de la tendance.
Les statistiques sont éloquentes : l’arrière des Raptors n’a tenté que six shoots à 3-pts cette saison, pour un seul réussi contre des Wizards punis par les 40 points à 14/23 au tir du All-Star.
« Maintenant, vous ne pouvez plus dire qu’il n’est pas un shooteur à 3-pts », annonce hilare Kyle Lowry au Toronto Sun. « Il est à 50% (il en a tenté deux contre Washington). Il marque 40 points et inscrit un tir primé. Que dire de plus ? »
Effectivement, il n’y a pas grand chose à rajouter. Ni à enlever d’ailleurs. En quatre rencontres, DeMar DeRozan a toujours scoré plus de 30 points, il égale ainsi le record de franchise de Mike James, établi en 2005/06. Au total, ça donne 36.3 points de moyenne par match à 55% de réussite.
« Il est à un autre niveau en ce moment », constate Kyle Lowry dans les colonnes d’ESPN. « Il me rend la vie plus facile, et celles de tous les joueurs de l’équipe. Il sauve des possessions, en imagine aussi. Il invente des attaques. »
En compagnie de James Harden, et dans son style où s’alternent les phases de pénétration et le shoot à mi-distance, le Raptor est le meilleur arrière de la ligue en ce début de saison. Face aux Wizards, il a fait très mal par sa capacité à shooter après un ou deux dribbles. Il fait mine de pénétrer, mais s’arrête à cinq mètres. C’est simple mais c’est très efficace avec des défenseurs souvent largués à un mètre.
« Je suis un étudiant », explique le joueur. « J’essaie de rassembler toutes mes connaissances, de bosser, de toujours me sentir comme un débutant. Ainsi je peux m’imprégner le plus possible. »