Pour Damian Lillard, la défense des Warriors n’est « plus la même » sans Andrew Bogut

Cinquième meilleure défense NBA l’an passé (103.8 points encaissés sur 100 possessions), les Warriors souffrent depuis la reprise. Après trois rencontres, ils sont ainsi la 25e défense de la ligue avec 111 points encaissés sur 100 possessions !

Pour Damian Lillard, qui les reçoit ce soir à Portland, les choses ont en effet changé à Golden State.

« Ce n’est plus la même chose », confirme-t-il. « C’est une grande équipe offensive et ils vont rester une bonne équipe défensive, mais c’est différent par rapport au temps où Andrew Bogut était là. Ce n’est plus la même chose. En regardant leurs matchs face à New Orleans et Phoenix, on peut voir que ces équipes ont beaucoup attaqué la raquette. Ils ont attaqué le cercle encore et encore et ça les a gardés dans le match. Il va falloir qu’on fasse la même chose ».

Zaza Pachulia à la peine derrière sa défense

Bien meilleur protecteur du cercle que Zaza Pachulia, Andrew Bogut flottait aussi bien mieux derrière ses extérieurs, se présentant systématiquement sur les lignes de pénétration adverse pour leur couper l’accès au cercle.

Placé dans ce même rôle, le Géorgien souffre beaucoup en ce début de saison et les attaques adverses en profitent.

« C’est différent quand il y a un gars comme Andrew Bogut dans la peinture. Il contrôle très bien la raquette derrière sa défense et, en présaison, je me sentais à l’aise en attaquant le cercle », détaille le meneur des Blazers.

Ce soir-là, les Warriors avaient quand même réussi à renverser la vapeur, comme ils ont su le faire face à Phoenix. Mis en grand danger par les pénétrations d’Eric Bledsoe et T.J. Warren, les hommes de Steve Kerr avaient réagi en fermant mieux leur raquette après la mi-temps. Mais pour Damian Lillard, il faut insister sur ce point faible de Golden State.

« Nous avons arrêté d’attaquer le cercle, même si ça venait aussi d’eux. Ils sont toujours une bonne équipe défensive et ils sont des candidats au titre, donc ils vont s’ajuster. On ne va pas pouvoir attaquer le panier toute la soirée. Nous allons devoir trouver des solutions et être rusés. Le chemin ne va pas toujours être ouvert mais il faut qu’on continue d’insister dans la peinture ».