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Draft 2013 : qui va décrocher sa prolongation de contrat ?

USP NBA: PLAYOFFS-GOLDEN STATE WARRIORS AT OKLAHOM S BKN USA OKLa NBA a fixé au 31 octobre la date limite pour la signature des prolongations de contrat successives aux contrats rookies et cette saison, ce sont les joueurs draftés en 2013 qui sont concernés. Faute d’accord avec leurs franchises, ils entameront la prochaine intersaison en tant que free agent protégé.

Depuis cet été, certains ont anticipé avec réussite et rapidement dissipé l’incertitude : c’est notamment le cas d’Andre Drummond (prolongé pour 130 millions de dollars sur 5 ans par Detroit), Bradley Beal (128 millions sur 5 ans à Washington) C.J. McCollum (106 millions sur 4 ans à Portland), Giannis Antetokounmpo (100 millions sur 4 ans à Milwaukee) ou Dennis Schroder (62 millions sur 4 ans à Atlanta).

Rappelons cependant que ces contrats ne prendront effet qu’à partir de la saison prochaine. Ce n’est en revanche pas le cas d’Allen Crabbe, prolongé pour 75 millions sur 4 ans par Portland. Drafté au deuxième tour, l’arrière n’avait pas de quatrième année dans son contrat rookie.

Victor Oladipo (Oklahoma City Thunder) – n°2 de la draft 2013

Arrivé au Thunder cet été, Victor Oladipo a fait part de son désir de prolonger avec la franchise. Néanmoins, il chercherait un contrat maximum, et le Thunder serait prêt à lâcher 80 millions de dollars. La franchise se retrouve devant une situation compliquée : en attendant l’émergence de Domantas Sabonis, l’arrière est la contrepartie principale de l’échange avec Orlando et il serait donc normal de le prolonger. Cependant, la question de sa valeur se pose et le Thunder a déjà rechigné à payer James Harden, Reggie Jackson et dans une moindre mesure, Dion Waiters. Pour l’instant, rien n’est signé et Sam Presti souhaite probablement prendre le temps d’observer le rendement de son association avec Russell Westbrook. Oklahoma City a d’autres dossiers à régler avec Steven Adams et Andre Roberson, et comme Victor Oladipo sera protégé l’été prochain, il est peut-être plus prudent d’attendre cette échéance.

Otto Porter Jr. (Washington Wizards) – n°3 de la draft

Si les débuts professionnels d’Otto Porter Jr. ont été compliqués, l’ailier montre des progrès chaque saison et sort d’une troisième campagne très encourageante avec 11.6 pts à 47.3% (36.7%) et 5.2 rbds en 30 min de jeu. Cela ne fut cependant pas suffisant pour convaincre Washington de lui offrir une prolongation de contrat : dès juillet dernier, CSN Mid-Atlantic rapportait en effet que la franchise le laisserait devenir free agent protégé l’été prochain. En concurrence avec Kelly Oubre Jr., le joueur de 23 ans a pour le moment la préférence de Scott Brooks pour le cinq de départ. S’il continue sur sa lancée (10 pts à 5/7, 6 rbds pour son premier match 2016-17), il n’a pas de raisons de s’inquiéter pour son avenir contractuel. Il aura des propositions l’été prochain, de Washington ou d’ailleurs.

Cody Zeller (Charlotte Hornets) – n°4 de la draft
En constante progression depuis son arrivée dans la ligue, Cody Zeller n’est pas encore assuré de recevoir une prolongation avant le 31 octobre. D’une part, l’intérieur souffre probablement de son incapacité à se fixer à un poste. Athlétique, le joueur de 2m13 n’est pas un shooteur extérieur suffisamment fiable pour le poste 4 moderne. En pivot, il manque parfois un peu de couenne pour tenir son adversaire direct mais c’est bien à ce poste qu’il s’en tire le mieux. Sélectionné au sein de la Select Team d’USA Basketball mais blessé cet été, Cody Zeller est revenu à l’entraînement juste avant le début de saison. Utilisé en sortie de banc par Steve Clifford, le joueur de 24 répond présent (12.5 pts à 64.3%, 3 rbds, 1.5 ct en 18.5 min). Si elle n’a pas hésité longtemps pour prolonger Kemba Walker puis Michael Kidd-Gilchrist, la franchise de Caroline du Nord n’a pas réellement de raison de se précipiter avec l’intérieur, si ce n’est qu’un accord précoce pourrait finalement lui permettre quelques économies pour l’avenir.

Alex Len (Phoenix Suns) – n°5 de la draft
Malgré une bonne troisième saison à titre individuel et un marché favorable aux pivots cet été (Timofey Mozgov, Ian Mahinmi, Hassan Whiteside, Miles Plumlee), Alex Len n’a pas reçu de proposition concrète de la part de Phoenix pour une prolongation de contrat. Visiblement, la franchise attend du pivot ukrainien qu’il passe un cap psychologique cette saison. La direction des Suns a montré sa fermeté envers ses jeunes en coupant récemment Archie Goodwin, pourtant talentueux. Elle ne fera pas de faveur particulière à Alex Len.

« Avec les jeunes, la question n’est pas seulement ce qu’ils sont aujourd’hui mais ce qu’ils vont devenir dans les quatre ou cinq prochaines années. » confiait le GM Ryan McDonough à Arizona Sports à ce sujet le mois dernier.

Il ne fait aucun doute qu’Alex Len recevra des offres l’été prochain mais cette campagne déterminera les montants et comme Phoenix garde la priorité, la franchise préfère simplement faire preuve de prudence. Au regard de son début de saison, ce n’est pas incohérent (5.5 pts à 40%, 3.5 rbds, 4 ftes en 19 min).

Nerlens Noel (Philadelphie Sixers) – n°6 de la draft
Si la ferveur revient autour des Sixers grâce aux débuts professionnels de Joel Embiid et Dario Saric, tout le monde ne partage pas cet enthousiasme et malheureusement pour la franchise, c’est le cas de son propre intérieur, Nerlens Noel. En deux ans en Pennsylvanie, le joueur a déjà connu la défaite à 136 reprises, soit un peu plus d’un tiers du bilan de Tim Duncan… en 19 saisons. Forcément, Nerlens Noel n’est pas particulièrement ravi, d’autant que les Sixers accumulent les joueurs de talent à son poste : Joel Embiid donc, mais aussi Jahlil Okafor. De fait, le joueur a déjà laissé entendre qu’il ne signerait pas de prolongation de contrat cet été… et très probablement l’été prochain si la situation reste en l’état. Tout juste opéré du genou, il n’a pas encore débuté sa saison avec les Sixers.

Ben McLemore (Sacramento Kings) – n°7 de la draft
Commencer sa carrière professionnelle à Sacramento, dans la zizanie provoquée par les luttes de pouvoir dans le front office et les changements de coach incessants, n’est pas simple et Ben McLemore en a fait les frais. Arrivé à 20 ans dans la ligue, le joueur était alors loin d’être un produit fini en dépit de son talent et un environnement sain et rigoureux était sans doute nécessaire à son bon développement. Malheureusement, l’ex-Jayhawk stagne chez les Kings et sa quatrième saison pourrait bien être sa dernière dans la capitale californienne. Régulièrement cité dans les rumeurs de transfert mais toujours protégé par Vlade Divac, il devrait entamer la future intersaison en tant que free agent protégé.

Kentavious Caldwell-Pope (Detroit Pistons) – n°8 de la draft
Très apprécié à Detroit, en progrès constants depuis sa première saison, Kentavious Caldwell-Pope fait visiblement partie des plans de la franchise. Le propriétaire Tom Gores a déjà fait part de son désir de le prolonger et Stan Van Gundy discute avec l’agent du joueur, Rich Paul. Cependant, l’arrière désirerait un salaire avoisinant les 20 millions de dollars, un seuil toujours difficile à concéder pour des dirigeants, d’autant qu’il serait synonyme de luxury tax. De plus, si Kentavious Caldwell-Pope est un défenseur redouté, son influence en attaque, notamment dans le shoot extérieur, laisse parfois à désirer et ses deux premiers matchs ne rassurent pas (4.5 pts à 28.6%, 0/6 à 3-pts en 31.5 min). Si son camp ne fait pas de concessions salariales, la franchise aurait peut-être intérêt à laisser passer cette saison avant de reprendre les négociations.

Trey Burke (Washington Wizards) – n°9 de la draft
Décevant à Utah au point de perdre son rang de titulaire, Trey Burke a fait ses valises pour les Wizards où il tentera de gagner sa place de back up derrière John Wall. Or, Washington ne lui fait pas totalement confiance pour cette tâche et Tomas Satoransky brigue aussi des minutes sur ce poste. Sur ce qu’il a montré depuis la pré-saison, il y a des raisons de prôner la prudence : Trey Burke n’est toujours pas fiable à longue distance et sa faculté à créer est très aléatoire. Il y a peu de chances qu’il obtienne une prolongation avant l’été prochain.

Michael Carter-Williams (Chicago Bulls) – n°11 de la draft
Depuis son trophée de Rookie de l’année 2014, Michael Carter-Williams vit une carrière de plus en plus compliquée, entre blessures et transferts ; un parcours qui n’est pas sans rappeler celui de Tyreke Evans. Désormais à Chicago, sa troisième franchise, le meneur doit gagner sa place en tant que relais de Rajon Rondo. Si le vétéran pourrait donner quelques clefs à son cadet, dont certaines des qualités sont similaires, ce sera compliqué pour Michael Carter-Williams de progresser avec un joueur de cette envergure devant lui. Aussi, l’ancien de Syracuse ne montre toujours pas la moindre avancée en termes de tir (6 pts à 28.6%, 3.5 rbds, 4 pds, 1 ct de moyenne en 2 matchs) et à 25 ans, il peut se préparer à tester le marché l’été prochain en tant que free agent protégé.

Steven Adams (Oklahoma City Thunder) – n°12 de la draft
Davantage que Victor Oladipo, le Thunder veut prolonger dès maintenant le pivot néo-zélandais, et l’on parle d’un contrat à 100 millions de dollars. Athlétique, gros rebondeur, bon passeur et surtout doté d’une très bonne éthique de travail, Steven Adams est si bon et mature qu’on en oublie qu’il n’a que 23 ans. Et comme des pivots de ce calibre sont rares, Oklahoma City ne prendra aucun risque avec lui. Certes, cela impliquera une souplesse financière moindre l’été prochain mais comme d’autres équipes mettront de toutes façons le paquet sur lui, il semble plus pertinent de le récompenser maintenant qu’en égalant une offer sheet l’été prochain.


Kelly Olynyk (Boston Celtics) – n°13 de la draft

Toujours sur la touche, l’ailier-fort canadien n’entame pas cette campagne de la meilleure des manières puisqu’elle se conjugue aussi avec l’incertitude autour de son avenir contractuel. Pour Boston, la difficulté est notamment liée à la future convention collective : il est très clair que Danny Ainge souhaitera recruter un autre free agent d’envergure l’été prochain mais le nouvel accord collectif prévoit notamment d’augmenter les contrats rookies et d’empêcher les équipes de retirer leur qualifying offer sur les free agents protégés. Or, le président des Celtics aime garder toutes ses options ouvertes et il est possible que le futur accord l’empêche de signer une recrue importante et de prolonger simultanément l’ailier-fort canadien. Si Boston tient à Kelly Olynyk, il pourrait être plus opportun de lui faire une offre dès maintenant. Encore faut-il déterminer sa valeur et si son talent ne fait aucun doute, sa fragilité est aussi une donnée à prendre en compte.

Shabazz Muhammad (Minnesota Timberwolves) – n°14 de la draft
Barré à son poste chez les Wolves depuis son arrivée dans la ligue, Shabazz Muhammad peut difficilement prévoir un avenir radieux dans le Minnesota. Sur ses deux premiers matchs, il n’a joué que 12.5 minutes en moyenne (5.5 pts à 40%), une situation problématique d’autant qu’il a montré de belles choses ces deux dernières années avec du temps de jeu. Il y a un mois, Tom Thibodeau expliquait ne pas avoir concrètement discuté des prolongations de l’ailier et de Gorgui Dieng. Depuis, il ne semble pas y avoir eu beaucoup d’avancées, du moins pour Shabazz Muhammad et cela devrait rester en l’état jusqu’à la date limite des signatures.

Tony Snell (Milwaukee Bucks) – n°20 de la draft
Même s’il vient juste d’arriver dans le Wisconsin (6 pts à 3/7 et 2 rbds en 21 min pour son unique match), Tony Snell pourrait bien durer chez les Bucks : d’après ESPN, les deux camps auraient en effet entamé des discussions au sujet d’une prolongation. Âgé de 24 ans, le joueur a en tout cas des qualités appréciées de Jason Kidd, notamment par sa défense, et s’il prolonge pour un contrat honnête, Milwaukee pérennisera sa profondeur d’effectif avec un arrière-ailier appréciable en sortie de banc.


Gorgui Dieng (Minnesota Timberwolves) – n°21 de la draft

Si Tom Thibodeau n’était pas pressé de prolonger Shabazz Muhammad le mois dernier, le président-coach des Wolves a peut-être changé d’avis au sujet de Gorgui Dieng. Moins médiatisé que ses compères Andrew Wiggins, Karl-Anthony Towns ou Zach LaVine, le pivot est pourtant le joueur le plus constant de l’équipe sur les deux premiers matchs : 13 pts à 52.6%, 13.5 rbds, 2 pds, 1.5 ct et 1 int en 34.5 min. Il fêtera ses 27 ans en janvier prochain et sa marge de progression se restreint peut-être mais si les Wolves ne le prolongent pas dès maintenant, ils courent le risque de le faire pour plus cher l’été prochain.

Mason Plumlee (Portland Trail Blazers) – n°23 de la draft
Même si les Blazers attendent beaucoup de lui et qu’il a plutôt bien débuté cette nouvelle campagne (10.7 pts à 61.9%, 3.7 rbds, 3.3 pds, 1 ct en 25.3 min), Mason Plumlee ne devrait pas être prolongé avant l’été prochain. La franchise avait déjà prévenu vouloir patienter et CSNNW confirme qu’elle n’a pas changé d’avis. Il deviendra donc free agent protégé l’été prochain.

Tim Hardaway Jr. (Atlanta Hawks) – n°24 de la draft
Son début de carrière fut certes compliqué à New York mais depuis qu’il est chez les Hawks, Tim Hardaway Jr. semble avoir trouvé l’environnement professionnel qui lui convient. Gros travailleur, l’arrière a besoin d’un collectif bien huilé pour s’exprimer et les Hawks le lui offrent. En forme depuis la pré-saison, le fils de l’ancienne gloire du Heat confirme sur ses deux premiers matchs : 14.5 pts à 45.8%, 36.4% à 3-pts en 21 min. Bonne nouvelle pour lui, le GM de la franchise, Wes Wilcox, a annoncé au Atlanta Journal-Constitution vouloir le prolonger comme il l’a fait avec Dennis Schroder. L’arrière pourrait bien parapher un nouveau contrat dans les heures qui viennent.

Reggie Bullock (Detroit Pistons) – n°25 de la draft

Blessé au dos, Reggie Bullock n’a pas encore pris part au moindre match des Pistons cette saison. À 25 ans, il est éligible à une prolongation comme son coéquipier Kentavious Caldwell-Pope. Comme ce dernier, il fait aussi partie des plans de la franchise. « Nous désirons sans aucun doute concrétiser un accord avec les deux joueurs. » a ainsi déclaré Stan Van Gundy il y a peu. Les prétentions financières de Reggie Bullock sont évidemment moindres que celles de Caldwell-Pope et cela pourrait tourner à son avantage. À moins que Detroit ne tienne d’abord à régler la situation de son coéquipier, plus en vue, avant la sienne…

Andre Roberson (Oklahoma City Thunder) – n°26 de la draft
Excellent role player défensif, Andre Roberson ne souffre pour le moment pas de l’arrivée de Victor Oladipo au Thunder. Toujours titulaire, responsabilisé 36 minutes en moyenne sur les deux premiers matchs (5 pts à 50%, 9 rbds, 3.5 ints), l’arrière fait sans doute partie des plans à long terme de la franchise. Néanmoins, il fait partie des trois joueurs éligibles à une prolongation de contrat à Oklahoma City, une situation unique dans la ligue et comme beaucoup d’inconnues inhérentes à la future convention collective existent, l’arrière pourrait devoir attendre l’été prochain.

Rudy Gobert (Utah Jazz) – n°27 de la draft
La question pour Rudy Gobert n’est pas de savoir s’il prolongera ou non à Utah mais quand. Consciencieux avec ses finances, le Jazz sait aussi qu’il faudra bientôt renégocier les contrats de George Hill, Gordon Hayward ou encore Rodney Hood et comme une nouvelle convention collective s’apprête à voir le jour, la franchise désire mettre toutes les chances de son côté pour garder son noyau dur intact. De son côté, le camp du joueur (l’agence Comsport) est bien consciente qu’il n’y a guère de raisons de faire des concessions pour son pivot : il touchera quoi qu’il arrive plus de 20 millions de dollars annuels. D’après ESPN, il est probable que l’accord soit trouvé avant la deadline.

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