Plus encore que Ben Simmons, Joe Embiid aura toutes les caméras braquées sur lui pour l’ouverture du training camp, puis le début de saison régulière un mois plus tard. Après deux ans sans jouer, l’intérieur camerounais est prêt à effectuer ses grands débuts en NBA. Il n’a connu aucune rechute cet été, et son coach est très optimiste.
« Il est sur le point de jouer » annonce-t-il. « On en saura plus sur les restrictions qui vont avec, mais ce qu’on a vu pour l’instant nous donne de grandes raisons d’être extrêmement excités. Mais on souhaite le remettre sur le terrain de manière calculée pour éviter de compromettre son investissement et le notre effectués depuis des années. »
L’exemple des Spurs de 1999
Expliquant que le numéro 3 de la draft 2014 avait gagné en maturité et en professionnalisme après la rechute de la saison passée, Brown a ensuite détaillé le rôle de son jeune intérieur. Il veut en faire le patron de la défense des Sixers, et il prend exemple sur les Spurs de 1999 où Tim Duncan et David Robinson brillaient en second rideau. À l’époque, Brett Brown débutait comme assistant de Gregg Popovich.
« Il faut qu’il soit l’élément le plus précieux, et le pilier de notre défense. Ce que j’avais retenu de ma première année aux Spurs, c’est qu’avec Robinson et Duncan derrière notre défense, ça permettait à nos extérieurs comme Mario Elie, Sean Elliott, Avery Johnson, Steve Kerr et les autres d’être un peu plus physiques. Parfois, si vous étiez dépassés, vous aviez le luxe de les avoir derrière. Résultat, il y avait une certaine prise de risque, de la dureté et une philosophie agressive sur le ballon. »
En clair, le fait d’avoir Embiid en second rideau, mais aussi sans doute Nerlens Noel, pourra permettre aux extérieurs des Sixers d’être plus agressifs et de chercher plus haut leurs adversaires.
#Sixers coach Brett Brown on Joel Embiid's role. pic.twitter.com/h2RB3S6hcZ
— Keith Pompey (@PompeyOnSixers) September 15, 2016