De passage en Italie pour les besoins d’un sponsor, Danilo Gallinari est revenu sur l’échec de l’Italie, battue par la Croatie lors de son tournoi pré-olympique à Turin. Très déçu, l’ailier de Denver a aussi souligné que l’écart avec les Etats-Unis était toujours aussi important.
« Malgré une forte présence internationale en NBA, ils ont remporté la finale de 30 points, et on ne peut que souligner la différence significative. D’autant qu’ils ne sont pas venus avec leur meilleure équipe, ni l’équipe B, mais peut-être leur troisième équipe. Les causes sont variées mais il est évident que notre culture sportive est en retrait de ce point de vue, plus particulièrement en basket. Bien sûr, les chiffres sont différents en terme de vivier, mais il est difficile de rivaliser pour l’Italie et tout autre pays européen. »
Interrogé sur son avenir aux Nuggets, et un éventuel retour en Europe, voici ce qu’il répond.
« La saison passée, il y avait la possibilité d’être échangé avant la date limite de février. J’ai refusé. Je suis très bien à Denver » poursuit-il sur NBA-evolution. « Si je reviens en Italie, ce sera à Milan mais avec l’intention de gagner. Je n’aime pas l’idée d’un retour juste par nostalgie. »
« Se forcer à imiter les Warriors ne mène à rien »
Que pense-t-il du départ de Kevin Durant aux Warriors ?
« Je ne l’aurais jamais fait » répond-t-il. « OKC était déjà une excellente équipe capable de tenir en échec les Warriors. Si Golden State et Cleveland font des « super team », l’année sera très difficile pour Denver. »
Est-ce que Denver pourrait suivre le modèle des Warriors en matière de jeu ?
« Ils ont les joueurs qui leur permettent de jouer comme ça. Notre cinq majeur ne peut pas suivre, et nous allons certainement nous concentrer sur le jeu sur demi-terrain et sur transition. Je pense que chaque équipe fait avec les joueurs qu’elle dispose, et que se forcer à imiter les Warriors ne mène à rien. »