Après un match étrange face à la Serbie, la France n’a pas laissé de place au doute cette nuit face au Venezuela : victoire 96-56, après une mi-temps encore laborieuse mais intense en termes d’efforts. La seconde mi-temps a confirmé les intentions françaises et leur domination. Aussi faible était l’adversaire, ce match a permis à l’ensemble de l’équipe de prendre confiance et cela ne peut être qu’une bonne nouvelle à l’aube des quarts de finale.
Une première mi-temps de mise en jambes
La France imprime du rythme d’entrée de jeu, avec Nando De Colo et Tony Parker en percussion et Boris Diaw, toujours présent dans l’animation du jeu. Malgré cette agressivité, le Venezuela ne lâche rien avec David Cubillan, en réussite puis Gregory Echenique, incisif dans la peinture. Vincent Collet prend les devants avec ses premières rotations, notamment Thomas Heurtel et Joffrey Lauvergne.
La défense est présente mais l’attaque est laborieuse : finalement, Joffrey Lauvergne inscrit le dernier panier du quart-temps et la France mène 23-18 au terme de ces 10 premières minutes.
La période suivante confirme la bonne présence du pivot des Nuggets mais le Venezuela joue sa carte à fond, avec insistance dans la raquette. D’un trois-points, Charles Kahudi débloque la situation pour la France (32-24). Encore une fois, le Venezuela ne laisse pas les Français prendre le large : Antoine Diot perd un ballon et Gregory Vargas ramène les siens à quatre longueurs, obligeant Vincent Collet à prendre un temps-mort.
Malgré John Cox, le retour aux affaires de Tony Parker gêne les Vénézuéliens par sa vitesse et la France refait l’écart juste avant la pause, 42-30.
Les meneurs très bons dans la gestion, Joffrey Lauvergne intenable
Au retour des vestiaires, Boris Diaw lance les hostilités mais les deux équipes défendent dur et plusieurs minutes se déroulent par saccades, entre tirs ratés et fautes.
Finalement, Nicolas Batum s’éveille d’un tir primé et si Gregory Vargas pousse, les cadres impriment le rythme, aidés de Joffrey Lauvergne, très adroit ce soir. Pour finir le quart-temps, Antoine Diot y va de son trois-points et voilà la France à 19 points d’avance, à l’aide d’une grosse défense sur des Vénézuéliens exsangues : 66-47.
Le Venezuela simplement trop limité
La dernière période est une formalité pour les Français, lancés par Mike Gelabale derrière l’arc puis en périphérie. La défense des Bleus étouffe leurs adversaires alors que Joffrey Lavergne se régale dans la raquette.
À moins de 5 minutes, Thomas Heurtel achève le match à trois-points (80-54), le Venezuela s’écroule et les Bleus font le spectacle. Le match se termine sur un score éloquent, 96-56, et la bonne nouvelle est que les remplaçants ont pu prendre le rythme tant recherché, à chaque position.
Désormais, Team USA se profile pour les Bleus, avant un quart de finale désormais dans la poche.