Jusqu’à ce que Kevin Durant choisisse de rejoindre les Warriors, Dallas apparaissait comme le grand perdant de l’intersaison. Les deux cibles principales de l’équipe, Mike Conley et Hassan Whiteside, avaient choisi de rester à Memphis et Miami, et Mark Cuban se retrouvait au pied du mur au moment de trouver des joueurs pour entourer Dirk Nowitzki.
Mais avec le départ du MVP 2014 vers Golden State, les Texans ont pu récupérer Harrison Barnes mais aussi Andrew Bogut, complétant les vides dans leur cinq majeur et limitant les dégâts.
« Je garde toujours un camion plein de lapins pour pouvoir les sortir de mon chapeau », plaisante d’ailleurs le propriétaire. « Nous avons eu de la chance. Difficile de dire autre chose. Nous savions que nous étions loin de pouvoir signer Hassan Whiteside et Mike Conley. Nous savions que Mike Conley n’allait pas faire une croix sur le plus gros contrat de l’histoire de la NBA. Mais nous savions aussi que ce n’était pas simplement une question à court terme, qu’il fallait aussi penser à long terme. Nous voulions leur présenter les Mavericks, notre style et notre franchise parce qu’on ne sait jamais quand ils seront disponibles via un trade. On ne sait jamais ce qui peut se passer lors de la prochaine free agency. Beaucoup de choses peuvent se passer en peu de temps, en NBA ».
« Harrison Barnes est plus grand, plus costaud, plus jeune »
Dallas peut d’ailleurs en témoigner, étant passé tout proche du désastre après le départ de Chandler Parsons et l’échec du recrutement des principaux free agents disponibles. Sans compter qu’Harrison Barnes était bloqué par Golden State…
« Harrison Barnes m’a contacté à 00h01 pour me dire : ‘Mec, je veux vraiment venir ici. Tu es mon premier choix, mon seul choix’. On a discuté et je lui ai dit que j’adorerais le recruter mais qu’il était free agent protégé. Je lui ai présenté nos plans, ce qu’on allait faire. Je lui ai tout expliqué. Il m’a dit : ‘D’accord, on verra ce qui va se passer mais vous êtes mon choix’. Heureusement, la suite s’est bien passée ».
La suite, c’est donc Kevin Durant qui part vers la Californie et les Warriors qui doivent faire de la place pour le récupérer. Une aubaine pour Mark Cuban qui en profite pour récupérer Andrew Bogut et donc Harrison Barnes, qui vient remplacer un Chandler Parsons qui n’aura jamais trouvé ses marques auprès de Rick Carlisle.
« Je ne veux pas rentrer dans les détails mais ce n’était pas un problème lié au basket. Chandler est un joueur très, très doué. Il y a beaucoup de talent dans son jeu mais c’est un joueur différent d’Harrison. Harrison est plus grand, plus costaud, plus jeune. Chandler n’avait pas pu exprimer clairement son jeu quand il était chez les Rockets. Il avait juste montré un aperçu à cause de Dwight Howard et James Harden. Je pense qu’Harrison était dans la même situation. Je crois qu’on va offrir la même opportunité à Harrison et je sais qu’il est impatient de briller et d’être mis en avant chez nous ».