Facteur X, assassin silencieux ou force tranquille, Harrison Barnes est en tout état de cause un joueur fondamental dans le dispositif de Steve Kerr. Derrière le Big Three de la Baie, Barnes est le joueur polyvalent qui comble les brèches, qui rentre les tirs en bout de ligne, le joueur de complément idéal en somme.
Tant et si bien que l’ailier des Warriors n’a eu droit qu’à 46 secondes seulement pour souffler en dernier quart. Indispensable, on vous dit.
« Oui, Harrison a été super. » a soufflé Kerr dans le Mercury News. « Il a mis ses tirs en débuts de match et ça nous a aidés à nous lancer. Il a fait de l’excellent boulot défensivement. Il a rentré un gros tir à trois points en début de dernier quart également. Il a été fantastique. »
« Sa polyvalence est fondamentale »
Rapidement en jambes dès le premier quart, Barnes a effectivement fait parler la poudre d’emblée, avec notamment deux tirs à trois points sur le même spot, à l’angle à 45. Mais c’est surtout en troisième et dernier quarts, quand le match se jouait, que Barnes a appuyé là où ça fait mal, avec notamment trois rebonds énormissimes pendant un 8-0 des Warriors.
Avec encore deux tirs primés en dernier quart dont un qui est venu ponctuer un 12-1 fatal aux Cavs à 6 minutes du terme, et une défense héroïque, Barnes a parfaitement rempli sa mission.
« Il a répondu présent à chaque match. » ajoute Kerr sur WCYB. « Il encaisse beaucoup de minutes à différents postes, et même si ses stats ne sautent pas aux yeux, sa polyvalence est fondamentale pour nous. »
Pas forcément à la fête sur ces playoffs, avec 9 points par match à 37% de réussite aux tirs (dont un premier tour à 29%), Harrison Barnes atteint en fait son meilleur niveau au meilleur moment. Avec 12 points, 5 rebonds à 51% de réussite sur les finales, l’ailier des Warriors prouve (à nouveau) toute sa valeur au sein du collectif californien.
https://www.dailymotion.com/video/x4frd3j_warriors-cavaliers-game-4_sport