Sur la globalité de ce match 1, le Heat a dominé. Avec 24 points, 6 rebonds, 4 passes et 3 interceptions de Dwyane Wade, ou encore 26 points et 6 rebonds pour Goran Dragic, Miami a eu la main sur le match à de nombreuses reprises… mais le Heat s’est tout de même fait peur.
Un Heat dur au mal
Et ça a commencé dès le premier quart. La première frayeur a concerné le genou droit de Hassan Whiteside, victime malheureuse d’une glissade durant laquelle son pied droit s’est coincé sous son poids. Mais le pivot du Heat a serré les dents et fini son match à 9 points et 17 rebonds.
« Ça me fait encore mal mais bon, il fallait que je continue à jouer. Je vais suivre un traitement. »
Et puis, évidemment, Miami a fortement tremblé sur ce tir venu d’ailleurs de Kyle Lowry. Portés par leur public, les Raptors avaient l’occasion de refaire le coup du match 5 face à Indiana… Mais non, les joueurs du Heat n’ont pas craqué.
« C’est très bien pour nous d’avoir surmonté ça. Cette prolongation nous a permis de montrer une dureté mentale qu’on n’avait pas vue auparavant. » apprécie Spoelstra dans le Sun Sentinel. « On ne peut pas arriver à ce stade de la saison sans être dur mentalement. Après [le tir insensé de Kyle Lowry], je suis très fier de ce qu’a montré le groupe. »
L’impact de Chris Bosh en coulisses
Dragic, Wade mais aussi Joe Johnson (16 points, 7 rebonds) ont montré la voie à leur équipe. En gardant leur sang-froid.
« On a prouvé pendant toute la saison que dans les moments difficiles, on est soudé et on joue en équipe. » souligne Dragic sur ESPN. « Je suis fier de notre équipe et de notre comportement. Tout le monde a répondu présent. CB [Chris Bosh] a été très important pendant le temps mort. Il nous a remis sur les bons rails en relativisant tout ça. »
En coulisses, sur le banc en l’occurrence, la présence de Chris Bosh (qui fait le forcing pour revenir au jeu) a effectivement été fondamentale pour digérer rapidement ce tir égalisateur de Lowry. De nombreuses équipes se seraient écroulées. Mais ce Heat apprend vite.
« C’était difficile pendant une minute. » a reconnu Wade. « Mais nos leaders ont bien fait leur boulot pour garder tout le monde dans le match. On a dû gagner le match deux fois. Au premier tour déjà, on a appris de nos craquages. On a répondu à chaque fois et on a encore eu un de ces moments [hier soir]. Et c’est ce que j’adore avec cette équipe. »
Jamais prise au dépourvu, la troupe floridienne a de la ressource. En jeunesse et en fougue, comme en expérience et en vécu, ce Heat a encore passé un bel obstacle hier soir. Il y en aura d’autres avant d’espérer rallier les finales de conférence (contre les Cavs de LeBron ?)…