Javale McGee : « Je suis beaucoup plus intelligent et beaucoup plus patient »

Après n’avoir joué que 28 matches en deux ans, Javale McGee semble enfin être sur la bonne voie. Recruté par Dallas, le voilà qui vient d’enchaîner trois matches en une semaine avec un rendement intéressant : 6.7 pts et 5.3 rbds de moyenne en 10 minutes.

De bon augure pour un joueur que certains pensaient fini pour le basket.

« C’était littéralement une fracture sur l’ensemble de l’os, et les gens ne le comprennent pas » réagit-il dans le Boston Globe à propos des critiques. « C’est préjudiciable lorsque vous pesez 125 kg et que vous avez un mètre de détente. C’était fragilisé et abîmé, et je continuais à dunker sur les autres, en étant trop lourd. »

Véritable zébulon des parquets, McGee était un véritable épouvantail, passant son temps à attraper des alley oop ou à contrer tout ce qui bouge. Mais voilà, lorsqu’on est en surpoids et qu’on manque de muscles sur les cuisses et les mollets, ce sont les os qui encaissent les réceptions et son tibia s’est fissuré.

Aujourd’hui, l’os est consolidé et McGee peut reprendre sa carrière dans un environnement sain.

« C’est vraiment une situation bénéfique pour moi, et une super situation. Ils sont patients avec moi, et attentifs, et j’en suis très heureux. »

Critiqué pour ses gaffes à répétition et son manque d’intelligence dans le jeu, McGee avoue aussi qu’il a changé.

« Je suis beaucoup plus intelligent et beaucoup plus patient sur le plan du jeu. C’est une véritable chance pour moi de pouvoir jouer à nouveau. Je me sens très bien. »

Une bonne nouvelle pour les Mavs qui devront se méfier que le garçon ne se lâche pas à 3-points. Apparemment, il en a envie…

« A l’université, je shootais à 38% à 3-points » révèle-t-il. « Pour mes débuts en summer league avec les Wizards, j’ai shooté et mis un 3-points. Le match suivant, les coaches sont venus me dire d’arrêter de shooter à 3-points et de juste prendre des rebonds et de faire des contres. J’étais là à me dire qu’ils allaient me limiter alors que j’avais fait ça toute ma vie. »