« Je ne pensais jamais écrire ça de ma vie mais Luke Walton a totalement dominé Doc Rivers ».
C’est ce qu’a écrit notre confrère Bill Simmons après la victoire des Warriors sur des Clippers qui menaient de 23 points en première mi-temps, et encore de 10 points à six minutes de la fin.
Malgré cet écart important, les Warriors n’ont jamais paniqué, et Luke Walton s’est appliqué à jouer « small ball » avec un seul véritable intérieur pour entourer des joueurs adroits de loin (8/9 à 3-points dans le dernier quart-temps) et mobiles. Un piège dans lequel les Clippers sont à nouveau tombés.
« On sait qu’on est proches d’eux, mais ça ne suffit pas. On doit finir le match » regrette le coach des Clippers.
« La différence aujourd’hui, c’est qu’ils continuent de se faire confiance »
Plutôt que d’évoquer son entêtement à maintenir Blake Griffin et DeAndre Jordan dans le money time, Doc Rivers évoque le manque de discipline de ses joueurs, coupables d’individualisme selon lui.
« La différence aujourd’hui, c’est qu’ils continuent de se faire confiance, de se trouver en attaquer, et ils attendent de trouver le joueur démarqué. De notre côté, on a enchaîné les possessions vides. »
Pourtant, Doc Rivers affirme qu’il n’a jamais cessé de demander à ses joueurs de faire circuler le ballon.
« C’est comme ça qu’on a joué à partir du deuxième quart-temps. Je l’ai dit 50 fois pendant les temps-morts : faites vous confiance, faites circuler la balle, d’un côté vers l’autre… C’est un secteur dans lequel on doit encore progresser. »
Autres secteurs dans lesquels Golden State a dominé : la dureté et la « clutch attitude ».
« L’une des choses qu’on s’était dite avant le match, c’est que le vainqueur serait l’équipe la plus dure, sur la durée » raconte Doc Rivers. « Ils ont mis chaque tir important, et on doit travailler là-dessus. »