Steve Nash : « Le Canada possède un incroyable vivier de talents »

Equivalent de Patrick Beesley (France) ou de Jerry Colangelo (Team USA) pour l’équipe du Canada, Steve Nash suit évidemment avec attention le parcours d’Andrew Wiggins et ses coéquipiers. Alors que le projet initial était d’aller aux JO de 2020, les Canadiens sont en avance sur leur feuille de route puisque les voilà déjà qualifiés pour les demi-finales du Tournoi des Amériques. Une victoire en demi-finale validerait leur billet pour les Jeux olympiques de Rio. 

« Je pensais que notre progression serait régulière. On a eu un match timide face à l’Argentine, qui sont très bons, puis on a bien joué face au Porto-Rico. Et depuis, on joue bien. Donc, je n’irais pas jusqu’à dire que je suis agréablement surpris, mais j’avoue que j’en profite un max. »

« Le manque d’expérience est notre principal adversaire »

Mais le meilleur est à venir pour les Canadiens puisqu’il y a quelques absents dans leurs rangs (Tristan Thompson, Tyler Ennis…) et qu’il ne s’agit que de leur première grande compétition ensemble.

« Je pense qu’il n’y a pas de limite… Nous possédons un incroyable vivier de talent, riche et équilibré. Mais comme toujours, ça se joue sur les détails. »

Le groupe est très jeune, et l’expérience fera aussi la différence.

« L’expérience est notre principal adversaire. On a un match à gagner pour aller aux Jeux olympiques, et tout peut arriver pour l’équipe la plus expérimentée. Pour une équipe sans expérience comme nous, on ne sait pas ce qui va se passer. Je pense que le plus important dans ce tournoi, c’est de continuer à progresser car on peut battre n’importe qui, mais on peut aussi être battu par n’importe qui. C’est une nouvelle expérience pour nos gars, une expérience qui n’a pas de prix, et j’ai confiance en eux pour la suite. »

Et si le Canada échouait ?

« Si on ne va pas aux Jeux olympiques, on restera ensemble. On va continuer de construire et de grandir pour être en position de se qualifier pour la Coupe du monde dans deux ans. Pour l’anecdote, prenez le Heat. La première année avec LeBron James, ils ont perdu en finale face aux Mavs…  Ce sont des expériences vécues ensemble, et lorsque vous vous retrouvez ensuite dans la même position, dans un quatrième quart-temps, vous êtes capables de comprendre et de résoudre les problèmes. C’est pareil pour notre groupe, et j’espère qu’on jouera remarquablement bien au point que notre manque d’expérience ne sera pas un facteur important. »

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