Peu de temps après la fin de saison des Pacers, Larry Bird avait fait savoir que les Pacers, désireux de se tourner vers le small ball, ne comptaient plus vraiment sur leur pivot pour la saison prochaine.
Malgré cela, Roy Hibbert avait choisi de ne pas faire jouer sa clause libératoire. Un choix qui s’explique financièrement (il touchera donc 15 millions cette saison) même si, sur le plan sportif, le joueur savait qu’il prenait le risque de se retrouver avec un rôle moindre et surtout d’être transféré dans une équipe qu’il n’aurait pas choisie.
« Je savais, après avoir parlé à mon agent, qu’il était plus que probable que je sois transféré et j’étais OK avec ça, » explique-t-il à David Aldridge de NBA.com. « Je comprends que c’est un business et que les choses peuvent changer, mais je n’en étais pas certain donc je m’étais aussi préparé à revenir à Indiana. »
Au final, les Pacers ont préféré opter pour la solution du transfert et Hibbert a été envoyé aux Lakers, où il évoluera sous les ordres de Byron Scott et poursuivra son apprentissage auprès de Kareem Abdul-Jabbar.
« Je n’avais aucun contrôle. Mon agent m’avait dit qu’il y avait certaines équipes, que je ne nommerai pas, où je pouvais aller. Quand j’en ai parlé à ma femme, nous avons décidé d’aller vivre à Los Angeles pour l’été et il se trouve que c’est justement l’équipe dans laquelle j’ai été transféré donc je suis plutôt heureux. »
« Larry a été très franc avec moi »
Avec son salaire et après deux saisons très moyennes, les choses auraient effectivement pu être pires pour Hibbert si les Pacers n’avaient pas trouvé preneur.
Heureusement pour lui, Larry Bird a su réagir rapidement et le pivot en profite pour faire savoir qu’il n’en veut pas du tout au patron des Pacers malgré ses propos de fin de saison, contrairement à David West qui n’avait que très peu apprécié.
« Larry a dit ce qu’il pensait. Il n’a pas sa langue dans sa poche. Ce sont des choses qui arrivent. Larry a été très franc avec moi. Il m’avait dit avant sa conférence de presse qu’il ne pouvait pas me garantir mon temps de jeu pour la saison prochaine et qu’ils souhaitent prendre une nouvelle direction. Ce n’est pas comme si c’était sorti de nulle part. J’ai toujours dit que Larry avait changé ma vie [drafté par Toronto en 2008, il fut immédiatement échangé aux Pacers, ndlr] . Je sais que les choses peuvent changer en NBA mais je ne pourrai jamais dire de mal de Larry ou des Pacers. »