Dwane Casey ne regrette pas ses choix tactiques face aux Wizards

Après un début de saison tonitruant, les Raptors ont sévèrement baissé de pied à partir de janvier. Ayant gagné 75% de leurs duels entre octobre et décembre (24 victoires en 32 rencontres), ils n’ont ensuite remporté que 25 de leurs 50 derniers matches. Ça ne suffit pourtant pas à expliquer la déroute complète face aux Wizards, pour laquelle le coach Dwane Casey n’avait pas vraiment d’explication.

« La façon dont nous avons joué en playoffs, ce n’était pas nous », assurait-il simplement. « En tant qu’équipe, nous avons raté notre exécution offensive et notre exécution défensive. Je ne veux pointer personne du doigt. Nous sommes tous dans le même bateau, y compris les coaches ».

Critiqué par les fans pour avoir notamment sorti James Johnson de la rotation alors que beaucoup l’attendaient en défense sur Paul Pierce, Dwane Casey reste droit dans ses bottes et assure n’avoir aucun regret.

« Non, nous avons tout essayé. Nous avons fait des ajustements, nous avons fait tous les ajustements nécessaires par rapport à leur petit cinq ou leur grand cinq, leur jeu sur pick-and-roll ou poste bas. La seule chose que nous n’avons pas pu mettre en place, parce que c’était compliqué, c’est notre défense de zone. Ils ont exploité le reste, notamment nos changements sur les écrans ».

Cette série a-t-elle du coup montré les limites de l’effectif des Raptors ? Kyle Lowry ralenti par les blessures, les Canadiens manquaient de force de frappe et leur effectif, dense mais sans franchise player, pourrait être remanié.

« Je ne pense pas », répond l’entraîneur lorsqu’on l’interroge sur le sujet. « Ce n’est pas mon domaine. Mon boulot, c’était que l’équipe soit prête pour jouer et se développer. C’était mon travail et mon but. Le prochain palier, pour l’équipe et l’organisation, est probablement le plus difficile. Il faut passer de la simple qualification en playoffs au fait de pouvoir revenir en playoffs tous les ans et de pouvoir jouer le titre. Je sais à quel point c’est dur. Nous avons gagné à Dallas [il était alors assistant de Rick Carlisle] et ça nous a pris trois ans pour arriver à ce niveau. Nos gars ne font qu’effleurer la surface de la tâche pour l’instant ».