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Omri Casspi : « Parfois je ne comprends pas pourquoi je sors »

omri-casspiLaissé au repos en début de mois par Paul Westphal, contrarié par la baisse de rendement de son rookie, Omri Casspi est beaucoup moins rayonnant depuis le break du All Star week-end. Le premier joueur israélien de l’histoire de la NBA paye aussi le retour de Francisco Garcia.

Sorti du cinq majeur et limité dans son temps de jeu après une première moitié de saison surprenante, l’ancien ailier du Maccabi Tel Aviv fait le dos rond en rongeant ses ongles de frustration. Car l’ami Omri, encouragé dimanche au Staples Center par une très forte colonie juive, est une tête de lard doublé d’un sacré compétiteur. Basket USA a rencontré le phénomène après la victoire des Kings face aux Clippers. Exclusif.

Basket USA : Omri, tu as des fan-club aussi passionnés dans toutes les villes de la ligue ?

Omri Casspi :  Dans toutes les plus grandes oui. Il y a de fortes communautés juives à New-York, Los Angeles, Boston, New-Jersey. Quand on joue là-bas, je vois la différence et c’est très agréable de recevoir ce genre de soutien.

Et la couverture médiatique de ta carrière en Israël, tu t’y fais ?

C’est génial de se sentir regardé, ça me motive. Je n’ai pas une équipe de journalistes sur le dos à chaque match non plus, j’ai été suivi une semaine non stop pendant le All Star week-end et avant le match à New-York. Mais à part ça, j’en rencontre de temps en temps en fonction des villes, c’est tout.

Ton meilleur souvenir pour l’instant, il est sur un parquet et est-ce ta rencontre avec David Stern ?

Sans hésiter David Stern. A ce moment là de ma carrière, c’était un très grand moment. J’ai été invité, c’était une énorme opportunité de faire sa connaissance. Un honneur aussi. Et puis y’a eu le match au Madison Square Garden. Franchement j’arriverai pas à trouver les mots pour décrire ce que j’ai ressenti lors du match à New-York, émotionnellement c’était très fort. C’est sans aucun doute mon meilleur match cette saison en plus. Mais bon, ma performance a été la cerise sur la gâteau car même sans ça le souvenir aurait été fantastique.

As-tu le sentiment que ton repos, voulu par le coach, a été profitable sur le plan physique ?

Je ne vois aucune différence. Moi tout ce que je veux c’est être sur le parquet et jouer. Je n’avais jamais connu cette situation avant, j’ai essayé d’en tire le positif. Il faut faire avec, même si ça ne me plaît pas.

Tu es déçu de ton temps de jeu depuis le All Star break ?

C’est comme ça, c’est ma situation en ce moment. C’est dur car je joue moins quand l’équipe gagne plus. Mais bon, il faut que je m’en accommode et faire ce qu’il faut être le plus longtemps sur le parquet. Parfois je ne comprends pas pourquoi je sors, mais je peux rien faire de plus que de me donner à fond. J’ai pas d’autre choix que d’apprendre à gérer ces frustrations, c’est un processus obligatoire. Car moi je veux jouer et pas être sur le banc. Je veux rester en NBA pour un grand nombre d’années, donc je dois apprendre.

Tu en discutes avec les vétérans de l’équipe ?

Non pas vraiment. Je me concentre sur moi, sur mon jeu. Je dois me créer des opportunités.

« Tyreke Evans, Rookie of The Year ? La question ne se pose même pas »

Etre dans une équipe dont le leader est un rookie, c’est le contexte idéal pour toi ?

C’est un groupe qui a envie de grandir ensemble, et ça c’est une bonne chose. On a déjà beaucoup progressé depuis la saison passée, c’est un sentiment agréable quand tu arrives dans une équipe qu’elle soit meilleure que l’exercice précédent. Tout le monde tire dans le même sens, on a envie de progresser et je me sens vraiment bien ici. Si on continue comme ça, viser les playoffs la saison prochaine ne sera pas juste un rêve mais une ambition qu’on pourra vraiment réaliser. On travaille dans ce sens là en tout cas.

Tyreke Evans élu « rookie of the year », je suppose que tu votes pour ?

Pour moi c’est bien simple, il n’y a même pas à se poser la question. La compétition est inexistante, ça ne peut être que lui. Il a déjà réalisé de sacrées belles choses pour l’équipe, en plus d’être un leader exemplaire et un coéquipier idéal. Faire ce qu’il fait quasi à chaque match, c’est très fort.

Habituer ton corps au calendrier des matches et des entraînements, c’est le passage la plus compliqué ?

Oh que oui. La saison est tellement longue, avec 82 matchs, quand tu viens d’Europe c’est un gros choc. Quand tu dois jouer parfois tous les soirs face des joueurs ultra physiques et juste super forts, c’est difficile. Pour moi c’est le principal problème, bien plus que les voyages et le décalage horaire, auxquels tu t’habitues rapidement.

Paul Westphal veut que tu prennes du muscle cet été, que tu te renforces physiquement. Tu vas passer ton été à soulever de la fonte ?

Je ne connais pas encore mon planning. Mais pour moi, je peux jouer comme je suis maintenant, je me sens très bien comme ça. J’ai pas l’impression que ce soit la clef.

Comme tu es un bon ami de Yossi Benayoun, parlons un peu football. Tu as un pronostic pour la Coupe du Monde ?

Pas facile, franchement. Je dirais l’Espagne.

Tu dis ça parce que tu supportes le Barça ?

Non sinon j’aurais aussi dit l’Argentine car mon idole en football c’est Leo Messi (sourire).

Propos recueillis par Benjamin, envoyé spécial à Los Angeles

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