C’est peu de dire que la première année professionnelle de James Young n’est pas de tout repos. Victime d’un accident de voiture occasionnant de nombreuses blessures cet été, l’arrière a par la suite contracté une nouvelle blessure à la cuisse lors de la présaison puis à l’épaule en début de saison. Au total, il n’a disputé que cinq petits matchs depuis le début de cette campagne. De fait, les Celtics l’ont envoyé en D-League pour lui permettre de reprendre du rythme et l’expérience s’est avérée un succès (21,7 pts à 49,5%, 47% à trois points, 5,7 rbds, 2,4 pds, 1,7 int en 7 matchs avec Maine Red Claws).
Pour son entraîneur, le rookie affiche de gros progrès, qu’il montre depuis son retour dans l’équipe.
« Il s’améliore vraiment (…) Ces entraînements ensemble sont des moments critiques pour lui, et il profite de cette situation, notamment la semaine dernière. Nous allons voir comment cela se déroule naturellement en ce qui concerne son temps de jeu à court-terme mais nous avons beaucoup de profondeur au sein de l’effectif. Il amène vraiment quelque chose qui pourrait être très utile et il s’agit de sa capacité à jouer en sortie d’écran, à scorer et faire des passes. C’est un attaquant très fluide, » explique Brad Stevens à ESPN.
Si l’attaque roule, Brad Stevens est plus préoccupé par l’investissement défensif du joueur, encore lacunaire. Or, son passage en ligue mineure aurait contribué à lui donner confiance dans ce secteur.
« Il commence à être prêt, il progresse bien (…) Je pense qu’avec sa blessure et sa convalescence, il a étudié durant son temps en D-League et, maintenant qu’il revient au terrain, il semble avoir faim, » confirme le coach.
Le temps de jeu de James Young ne sera peut-être pas important dans les prochains jours mais la bonne nouvelle est que Boston semble compter sur lui. Très bon arrière de formation, le 17e choix de la dernière Draft a les moyens de s’affirmer. Les prochaines semaines seront importantes pour la suite de son développement.