Grosse pression sur les épaules de Marcus Smart, successeur désigné de Rajon Rondo

Il suffit de suivre les Celtics avec une certaine distance quotidienne pour réaliser aujourd’hui la nouvelle tâche qui incombe à Marcus Smart. Avec ses 5,8 pts et 2,2 passes de moyenne, le rookie des C’s est sommé de prendre la relève d’une légende du Trèfle, Rajon Rondo, champion 2008, chef d’orchestre et ancien furtif franchise player. Les stats du meneur débutant peuvent surprendre par leur faiblesse, mais Brad Stevens est lui lucide sur les limites actuelles de son joueur. Devenir titulaire ne lui octroie pas une carte blanche qui serait encore prématurée.

« Marcus aura des soirs avec et des soirs sans. Quand il ne sera pas bon il ne jouera pas beaucoup », assure l’ex-coach de Butler dans le Boston Herald. « Nous avons beaucoup de gars derrière lui capables de faire le boulot. Nous allons avancer tous ensemble dans le sens littéral du terme. Il y a beaucoup d’homogénéité dans ce groupe, et ce sera difficile de choisir le bon joueur au bon moment à chaque match », poursuit Brad Stevens.

Placé dans le cinq majeur face au Heat, le successeur désigné de Rondo a confirmé qu’il avait encore beaucoup de boulot pour assumer son nouveau statut: 1/4 aux shoots (tous à trois points), 4 passes et 2 balles perdues.

Pour l’aider dans sa tâche, il pourra compter sur un vétéran de qualité, qui lui même s’est déchiré cette nuit pour ses débuts en vert : Jameer Nelson (3 pts à 1/6 aux tirs).

« Je suis un déconneur au quotidien mais ces joueurs sont jeunes et il fallait que je leur parle avec plus de sévérité dans le propos », a confié l’ancien Magic avant la défaite un peu honteuse face à Miami, privé de Bosh et Wade. « Je garde toujours pour nous les discussions que j’ai avec mes coéquipiers, je peux juste vous dire leur avoir bien rappelé que nous étions tous ensemble dans le même bateau et que je les appréciais déjà. »

Si Smart rencontrait des difficultés à la mène, Stevens n’exclut de le décaler au poste 2 avec Nelson en meneur, et en relais d’Avery Bradley.

« On a trois joueurs qui sont des « combo guard » mais aussi trois joueurs qui sont d’abord des meneurs. On va étudier leur complémentarité, et voir ce qui fonctionne le mieux » conclut le coach des Celtics.