Sur courant alternatif en début de saison alors que l’effectif du Thunder était en miettes, Jeremy Lamb semble revivre depuis les retours de Russell Westbrook et Kevin Durant. L’ancienne star d’UConn reste sur quatre sorties des plus convaincantes avec 16,0 points et 4,0 rebonds de moyenne et une adresse retrouvée (77,8% aux tirs dont un brillant 10/12 derrière l’arc), de quoi ravir le GM Sam Presti et le coach Scott Brooks.
Après deux saisons mi-figue, mi-raison au sein d’une équipe visant le titre et articulée autour de stars comme Durant et Westbrook, cette campagne devait être celle de l’explosion pour Lamb. Malgré ce faux départ, il semble aujourd’hui prêt à repartir de l’avant et à devenir l’une des pièces maîtresses du Thunder. Pas toujours très concerné en défense, il compense ses lacunes par son talent offensif mais désormais, il se doit d’être plus constant soir après soir.
« Dans tout championnat professionnel, la régularité est un facteur déterminant pour s’imposer » déclare Brooks à The Oklahoman. « On ne peut pas se permettre de jouer aux montagnes russes. »
En effet, sur les 15 premiers matchs de la saison, Lamb ne tournait qu’à 36% aux tirs et beaucoup le voyaient perdu en bout de banc avec les retours de tous les blessés. Malgré un effectif exsangue, Brooks n’a ainsi pas hésité à le laisser sur le banc pendant tout le quatrième quart-temps face à Golden State.
Les quatre derniers matchs sont prometteurs mais cela reste un échantillon minuscule. A lui de prouver qu’il peut jouer un rôle majeur en NBA. Pour deux de ses coéquipiers, c’est simplement une question de confiance.
« Lorsque sa confiance est élevée, et qu’il se sent bien, on voit ce que ça donne » constate Westbrook.
Même son de cloche chez Kendrick Perkins.
« Avec Jeremy, j’ai toujours dit que lorsqu’il est en confiance, il est difficile de l’arrêter. Le plus important, et je ne le souhaite pas tout de suite, c’est qu’il soit capable de garder cette confiance même après un mauvais match. »