Michele Roberts et Adam Silver placent déjà leurs pions avant 2017. Dans une interview à GQ, le patron de la ligue a ainsi rappelé deux sujets qui lui tiennent à coeur : la mise en place d’un salary cap plus dur et une limite d’entrée dans la ligue située à 20 ans.
« J’aimerais un salary cap plus dur », explique-t-il. « Je pense toujours que ce n’est pas sain, pour une ligue, d’avoir une équipe comme Brooklyn qui paye des sommes énormes en luxury tax pour se donner de meilleures chances de gagner. De notre point de vue, l’idéal serait d’avoir 30 équipes qui s’affrontent seulement sur la base du talent de leurs joueurs et de leurs dirigeants, au lieu de voir une équipe dépenser plus pour attirer les meilleurs joueurs. Créer un système plus équilibré est donc ma priorité. Je vous en donne une autre : je pense que la ligue tirerait bénéfice de l’augmentation de la limite d’âge pour entrer en NBA, de 19 à 20 ans ».
Les deux priorités d’Adam Silver ne sont néanmoins pas au goût de l’association des joueurs, qui compte bien s’y opposer. Le patron de la ligue sait d’ailleurs que ce dernier sujet est sensible et qu’il a besoin de l’accord des joueurs pour le mettre en place.
Il faut donc jouer serré car la hausse à 19 ans a déjà poussé de jeunes joueurs, désireux de gagner rapidement de l’argent, à s’inscrire en D-League ou de partir à l’étranger après le lycée.
« Le principal argument du syndicat des joueurs est qu’il s’agit d’une restriction pour les joueurs. D’un point de vue philosophique, je comprends cet argument. Bien sûr que c’est une restriction, comme la Draft. Notre avis, c’est que ça rendra la ligue meilleure avec des joueurs plus matures et possédant de meilleurs fondamentaux. Ce sera mieux pour le basket en général parce qu’un bon basket universitaire aide la NBA. De plus, nous savons que ces joueurs viendront en NBA, que ce soit à 19, 20 ou 21 ans ».