Dion Waiters pas encore à l’aise avec son rôle de sixième homme

Malgré deux bonnes sorties à 17 et 20 points (les deux fois contre Denver), Dion Waiters ne parvient pas à apporter aux Cavaliers l’énergie dont ils auraient besoin en sortie de banc.

Décalé dans le rôle de sixième homme dès le quatrième match de la saison, il tourne pour l’instant à 9.1 points à 37.7% et 29.2% à 3 points. Insuffisant même si l’arrière explique qu’il s’habitue encore à ce rôle.

« J’essaie toujours d’en arriver au point où je me sens à l’aise. J’essaie toujours de trouver mon rythme, ma place. J’essaie d’apprendre à jouer sans ballon. C’est un processus », explique-t-il au News Herald. « Je dois toujours essayer de m’habituer. Nous avons encore un long chemin à parcourir. Je ne suis pas inquiet. Une fois que j’aurais trouvé le moyen d’être à l’aise, nous serons bons ».

Dion Waiters pourrait peut-être s’inspirer d’un Lou Williams, sixième homme des Raptors et bourreau des Cavaliers ce weekend avec ses 36 points en 30 minutes tandis que lui se contentait de 6 points à 3/9, 3 ballons perdus et 3 fautes.

Un rendement indigne d’un joueur qui tournait à plus de 15 points l’an dernier en seulement 5 minutes de plus (avec, certes, plus de responsabilités).

« Je dois trouver ma place et avoir des systèmes appelés pour moi. Je dois être plus impliqué avec la « second unit ». Tout le monde sait que je peux scorer quand j’ai le ballon. J’aime avoir le ballon dans mes mains. Je ne l’ai pas eu beaucoup et je dois trouver d’autres moyens d’avoir un impact sur le jeu ».

Trois superstars, des roles players et un seul ballon

Au final, Dion Waiters découvre une situation que d’anciens joueurs du Heat avaient récemment décrit : jouer avec un « Big Three » a des conséquences, notamment lorsqu’on n’est pas un membre de celui-ci.

« Nous avons tellement de bons joueurs, il faut apprendre quand passer ou shooter, mais aussi comment être altruiste. Je dois rester agressif et en même temps, je dois me mettre en retrait pour le bien de l’équipe. J’étais quelqu’un qui avait toujours le ballon dans ses mains et qui pouvait en faire tout ce qu’il voulait. C’est un retournement de situation. »

Un changement auquel il va devoir se faire car David Blatt n’envisage certainement pas de remettre dans le cinq de départ un joueur aussi offensif et dépendant du ballon alors qu’il a déjà du mal à satisfaire tous les membres de son Big Three.