Futur accord collectif : Mark Cuban prêt à négocier la fin des contrats maximum

Avec le nouveau contrat TV, les superstars de la NBA sont montées au créneau. LeBron James a ainsi expliqué que les propriétaires ne pourraient plus dire qu’ils perdent de l’argent tandis que Kobe Bryant a évoqué leur « hypocrisie » lorsqu’ils réclament des sacrifices financiers de la part des joueurs.

Quant à Kevin Durant, il a affirmé que cet accord prouvait que les superstars étaient sous-payées.

« Il faut voir ça ainsi : Kobe Bryant rapporte beaucoup d’argent à Los Angeles, à la ville », explique l’ailier d’Oklahoma City. « Les Clippers sont là aussi. Chris, Paul, Blake Griffin et ces gars rapportent également beaucoup d’argent. Regardez Cleveland et regardez Miami quand LeBron y était. Ces gars valent plus que ce qu’ils gagnent actuellement par rapport à tout l’argent qu’ils rapportent à leur marché ».

Faut-il plafonner les contrats, comme c’est le cas actuellement ? C’est une discussion continuelle dans la ligue et Mark Cuban est prêt à en discuter avec les joueurs, ouvrant les vannes à des contrats illimités…

Mais sous certaines conditions.

« S’ils abandonnent les garantis, il y aura un compromis », assure-t-il.

Les propriétaires pourraient donc être prêts à mettre fin aux limites imposées sur les contrats si les joueurs abandonnent les garanties. En clair : si une équipe veut proposer 50 millions de dollars par an à LeBron James, elle pourrait le faire, bien qu’il soit ensuite difficile de construire une équipe.

En contrepartie, les contrats seraient plus courts et plus faciles à casser.

« Ça a été discuté lors du dernier lockout, entre propriétaires, mais ça n’est pas allé plus loin », confesse le propriétaire des Dallas Mavericks. « C’était un ballon d’essai. Je ne dis pas qu’on doit négocier ça et je ne le suggère pas. Tout ce que je dis, c’est que les contrats maximum ont déjà été discutés et qu’il s’agit d’une grosse question, tout comme les garanties. Mais nous avons encore deux ans avant que ça ne devienne un problème donc ça ne sert à rien d’en parler maintenant ».