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Jeremy Lin : « Il fallait être fort pour sortir indemne de la Linsanity »

Jeremy LinNe lui parlez plus de Linsanity, de strass et des feux de la rampe. La seule lumière qui éclaire le quotidien de Jeremy Lin, c’est l’humilité. Pas la fausse modestie de façade pour servir avec hypocrisie du politiquement correct, non. La vraie, celle qui fait baisser les yeux au moindre compliment, celle qui remonte les lèvres d’un sourire enfantin à la moindre taquinerie gentille, celle qui gèle le faciès de concentration à l’écoute des autres. Celle qui rend le nouveau meneur des Lakers attachant, comme si enfin, le poids de son statut médiatique s’était dégonflé comme un ballon de fin de parade.

« C’est seulement ma cinquième saison mais je peux vous dire que j’ai beaucoup appris. Je ne fais plus attention aux flatteries comme aux critiques, car je sais qu’en NBA elles sont éphémères. La hype aussi, elle va et vient. Les seules choses qui comptent pour moi, c’est gagner et être régulier », a confié l’ex-Rocket lundi, lors du « Media Day » des Lakers.

Sourire authentique scotché aux lèvres, le natif de Torrance, dans la banlieue sud de Los Angeles, retrouve la Californie avec bonheur, lucidité et enthousiasme : oui il sait que porter ce maillot engage « des responsabilités et des devoirs », et oui il est confiant sur son entente avec Kobe, « car quand tu veux avant tout gagner tu trouves toujours des compromis. »

Transféré par les dirigeants angelenos pour suppléer les corps meurtri de Steve Nash, Jeremy Lin va devoir réapprendre de nouveaux systèmes, préempter une philosophie inconnue. Il n’a pas encore parl tactique et temps de jeu avec Byron Scott mais il a déjà le nez dans les systèmes, tous confinés dans le manuel que le staff a donné aux joueurs avant le début du camp d’entraînement. Après la folie newyorkaise et son marché marketing gargantuesque, place désormais au prestige sportif historique d’une franchise en transition. Forcément, Lin sera encore scruté.

« Je veux juste être moi-même »

Sa réputation de piètre défenseur ?

« Elle n’est pas justifiée mais c’est avant tout une question de perception. Et puis je pense que personne ne regarde tous mes matches en se concentrant là-dessus uniquement », rétorque-t-il.

Il a prouvé dans le Texas qu’il pouvait en effets sur séquences être une arme défensive. De là à ravir Scott ? Les premiers matches de pré saison vont déjà apporter des réponses. Son jeu gourmand en cuir ?

« J’ai beaucoup progressé dans le jeu sans ballon aux Rockets, notamment pour couper et m’isoler à l’extérieur. Aux Knicks j’avais tout le temps le ballon dans les mains et même si c’est ce que je préfère, je ne le veux plus car ce n’est pas sain. Ni pour moi, ni pour l’équipe. »

Depuis février 2012, sa baisse statistique est régulière. Reflète-t-elle les limites d’un joueur surcoté par deux mois de grâce divine ? Meneur de pick and roll et de drive, Lin va devoir apprendre à gérer la gonfle. Le challenge ne l’effraie pas un chouia. L’homme est serein, le joueur aussi. L’ancien étudiant d’Harvard est solide dans sa tête.

« Les gens ne se rendent pas compte à quel point il faut être fort mentalement pour sortir indemne de la Linsanity. Ce qui m’est arrivé est unique, ça s’est passé tellement vite, que ça aurait pu me casser », avoue-t-il avec la franchise du brave.

Jeremy Lin n’est pas en campagne mais il possède un slogan, limpide et révélateur : « Je veux juste être moi-même ».

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