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[Les Français en NBA] 3e – Boris Diaw

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« Rien ne sert de courir, il faut partir à point. » Ce vieil adage pourrait parfaitement correspondre à l’impact de la France sur la NBA. Encore absente des parquets nord-américains il y a moins de vingt ans, la France est devenue en l’espace de quelques années le premier pourvoyeur de talent, si l’on excepte les Etats-Unis.

Pourtant, ce sont près de trente pays qui ont devancé l’Hexagone en envoyant l’un de leur ressortissant en NBA. Mais depuis 1997 et la sélection d’un certain Olivier Saint-Jean par les Sacramento Kings, ce ne sont pas moins de vingt joueurs tricolores qui ont foulé les parquets du plus prestigieux championnat du monde. Certains sont devenus des stars mondiales, d’autres ont connu des carrières respectables, et d’autres encore n’ont malheureusement pas réussi à y faire leur trou.

Mais qu’importe, rien que le fait de pouvoir dire que l’on a eu la chance de jouer en NBA reste une réussite phénoménale. Formés dans nos centres français ou dans le système universitaire américain, nos compatriotes de la NBA ont conquis la planète basket et le réservoir ne semble pas désemplir. Quatre joueurs draftés en 2013 et 2014 attendent d’ailleurs leur tour…

4e – Nicolas Batum
5e – Mickael Piétrus
6e – Ronny Turiaf
7e – Tariq Abdul-Wahad
8e – Ian Mahinmi
9e – Johan Petro
10e – Rodrigue Beaubois
11e – Kevin Séraphin
12e – Alexis Ajinça
13e – Evan Fournier
14e – Jérôme Moiso
15e – Yakhouba Diawara
16e – Mickael Gelabale
17e – Nando de Colo
18e – Rudy Gobert
19e – Antoine Rigaudeau
20e – Pape Sy

N°3 : Boris Diaw

Formé à : INSEP / Pau-Orthez
Draft: 1er tour, 21e choix par Atlanta en 2003
Saisons: 11 (2003 à 2014 avec Atlanta, Phoenix, Charlotte et San Antonio)
Matchs en saison régulière: 834 (dont 512 comme titulaire)
Matchs en playoffs: 92 (dont 44 comme titulaire)
Moyennes: 9,1 points à 49,7%, 4,7 rebonds, 3,7 passes décisives
Totaux: 7608 points, 3895 rebonds, 3105 passes décisives
Record en carrière: 31 points (face à Minnesota le 26 décembre 2005)

Awards : Champion NBA (2014), Most Improved Player (2006)

Votes pour le titre de MIP : 489 dont 80 premières places (2006)
Votes pour la All-NBA Team : 1 (2006)
Votes pour la All-Defensive Team : 1 (2006)

Son parcours

26 juin 2003 : Sélectionné par les Atlanta Hawks au 1er tour (21e choix) de la Draft 2003.
19 août 2005 : Echangé par les Atlanta Hawks avec deux futurs premiers tours de Draft aux Phoenix Suns contre Joe Johnson.
10 décembre 2008 : Echangé par les Phoenix Suns avec Raja Bell et Sean Singletary aux Charlotte Bobcats contre Jared Dudley, Jason Richardson et un futur second tour de Draft.
21 mars 2012 : Coupé par les Charlotte Bobcats.
23 mars 2012 : Signé par les San Antonio Spurs en tant que free agent.

Gains : 59 365 921 dollars (avant son prochain contrat…)

Boris Diaw est incontestablement le joueur français le plus complet à être passé par la NBA. Capable d’évoluer à tous les postes (ou presque), il est parvenu à s’imposer dans la grande ligue malgré des débuts difficiles, jouant même un rôle essentiel dans la victoire des Spurs cette saison.

Sélectionné au 1er tour de la Draft 2003 par Atlanta, quelques places après Mickael Piétrus, son coéquipier à Pau-Orthez, Boris Diaw connaît deux premières saisons très compliquées avec les Hawks. Lors de sa saison de rookie, Diaw bénéficie pourtant d’un temps de jeu conséquent, vingt-cinq minutes en moyenne, et occupe un rôle important dans la rotation de l’équipe coachée par Terry Stotts. Mais il rechigne à prendre ses responsabilités en attaque, ne dépassant les dix points qu’à deux reprises au cours de la saison. Avec 4,5 points et 4,5 rebonds en vingt-cinq minutes de moyenne, le bilan est mitigé. La deuxième saison de Diaw est plus ou moins similaire. Mike Woodson, nouveau coach des Hawks, lui donne un temps de jeu d’environ vingt minutes par match, mais Diaw n’arrive toujours pas à décoller. Il faut attendre la toute fin de saison pour le voir réaliser son match-référence, le 17 avril face à New York, avec 20 points et 9 passes décisives. Sa présence en Géorgie n’est pas jugée indispensable par le « front office » qui l’expédie en Arizona dans le cadre du transfert de Joe Johnson.

A Phoenix, Diaw découvre un nouveau style de jeu résolument tourné vers l’offensive sous les ordres de Mike D’Antoni. Ce dernier compte d’ailleurs beaucoup sur « Babac ». La saison 2005-06 est fantastique pour l’ailier français. Dès le quatrième match de la saison, il frôle le triple double face à Sacramento, passant à un rebond de l’exploit. Deux semaines plus tard, il est intégré au cinq majeur, position qu’il ne quitte plus de la saison. Aux côtés de stars comme Steve Nash, Shawn Marion ou Amar’e Stoudemire, Boris Diaw s’éclate comme dans un jeu vidéo, signant des performances qu’aucun autre joueur français n’avait approché. Présent dans tous les compartiments du jeu, Diaw réalise enfin son premier triple double le 31 janvier 2006 à Philadelphie, avec 14 points, 11 rebonds et 13 passes décisives. Il en effectue quatre au total, dont deux consécutifs en toute fin de saison. Il termine la saison avec 13,3 points, 6,9 rebonds, et 6,2 passes décisives de moyenne, et remporte logiquement le trophée de « Most Improved Player », joueur ayant le plus progressé. Il est alors le premier Français à soulever un trophée annuel en NBA. Mais le meilleur est à venir… Il est l’un des grands artisans de l’excellente campagne de playoffs des Suns avec 18,7 points de moyenne et une pointe à 34 points lors du premier match de la finale de conférence face à Dallas. Malheureusement pour la franchise de l’Arizona, leur parcours s’arrête à une marche des Finals.

On attend alors beaucoup de lui pour sa deuxième saison en Arizona, lui qui arrive au bout de son contrat de rookie. Il est légèrement moins tranchant que la saison précédente mais reste un joueur atypique, capable aussi bien de remonter la balle et d’organiser le jeu que de se frotter aux pivots les plus musculeux dans la raquette. Ses statistiques sont en léger recul, mais il reste un maillon essentiel du système des Suns. A l’intersaison, ces derniers lui proposent un très beau contrat de cinq ans et quarante-cinq millions de dollars.

La saison 2007-08 est décevante pour Diaw, relégué sur le banc suite à l’arrivée de Grant Hill au sein de l’effectif. Cantonné à un rôle de sixième homme, son impact est bien moindre que lors des deux campagnes précédentes. L’équipe des Suns est également sur le déclin. Après une vingtaine de matchs en 2008-09, Diaw est envoyé à Charlotte, franchise moribonde qui végète dans les profondeurs du classement de la Conférence Est. Mais ce transfert est une chance pour Diaw qui retrouve un rôle majeur dans équipe NBA. Il réalise alors les plus belles performances offensives de sa carrière, tournant à 15,5 points de moyenne, tout en étant un titulaire indiscutable.

Lors des deux saisons suivantes, Diaw ne manque pas un seul match. En 2010, il contribue grandement à la premier qualification de l’histoire de la franchise en playoffs et affiche 11,3 points et 5,2 rebonds de moyenne. Ayant pris du volume, il se décale au poste de pivot mais continue de briller par sa versatilité. Il signe même le sixième triple double de sa carrière le 17 janvier 2011. Mais Michael Jordan, le propriétaire des Bobcats, veut rajeunir l’effectif et tour à tour, tous les cadres de la franchise sont transférés vers d’autres équipes. Diaw est le dernier des mohicans  au début de la saison 2011-2012 et il perd petit à petit sa place au sein du groupe avant d’être finalement coupé le 21 mars 2012.

Diaw ne reste cependant pas longtemps sur le carreau. Deux jours plus tard, il reçoit un appel en provenance du Texas et il rejoint les San Antonio Spurs où évolue son meilleur ami, Tony Parker. Sous les ordres de Gregg Popovich, Diaw relance totalement sa carrière. Il prend rapidement l’importance dans les systèmes des Spurs où son profil très complet s’intègre parfaitement à la philosophie de jeu de la franchise. Il devient titulaire peu avant les playoffs et guide les Spurs à une place en finale de conférence.

En 2012-2013, il joue souvent le rôle de première rotation intérieure et joue plus ou moins longtemps en fonction des adversaires et de leur schéma de jeu. Malheureusement, les Spurs échouent d’un rien en finale face au Miami Heat de LeBron James. Mais ce n’est que partie remise. La saison passée, la franchise texane a en effet pris sa revanche et elle le doit en grande partie à l’impact de Diaw lors des playoffs. Il inscrit ainsi 26 points face à Oklahoma City lors du Game 6 qualificatif pour la finale avant de mettre à terre et Chris Bosh pour remporter le titre. Champion d’Europe avec la France en 2013 puis champion NBA en 2014, Diaw goûte enfin aux joies de la victoire. Avec 9,1 ponts et 4,1 rebonds de moyenne, Diaw livre une saison pleine et justifie son nouveau contrat de quatre ans et 28 millions de dollars.

A 32 ans, le capitaine de l’équipe de France a encore de beaux jours devant lui en NBA.

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