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[Les Français en NBA] 5e – Mickaël Piétrus

Mike Piétrus« Rien ne sert de courir, il faut partir à point. » Ce vieil adage pourrait parfaitement correspondre à l’impact de la France sur la NBA. Encore absente des parquets nord-américains il y a moins de vingt ans, la France est devenue en l’espace de quelques années le premier pourvoyeur de talent, si l’on excepte les Etats-Unis.

Pourtant, ce sont près de trente pays qui ont devancé l’Hexagone en envoyant l’un de leur ressortissant en NBA. Mais depuis 1997 et la sélection d’un certain Olivier Saint-Jean par les Sacramento Kings, ce ne sont pas moins de vingt joueurs tricolores qui ont foulé les parquets du plus prestigieux championnat du monde. Certains sont devenus des stars mondiales, d’autres ont connu des carrières respectables, et d’autres encore n’ont malheureusement pas réussi à y faire leur trou.

Mais qu’importe, rien que le fait de pouvoir dire que l’on a eu la chance de jouer en NBA reste une réussite phénoménale. Formés dans nos centres français ou dans le système universitaire américain, nos compatriotes de la NBA ont conquis la planète basket et le réservoir ne semble pas désemplir. Quatre joueurs draftés en 2013 et 2014 attendent d’ailleurs leur tour…

6e – Ronny Turiaf
7e – Tariq Abdul-Wahad
8e – Ian Mahinmi
9e – Johan Petro
10e – Rodrigue Beaubois
11e – Kevin Séraphin
12e – Alexis Ajinça
13e – Evan Fournier
14e – Jérôme Moiso
15e – Yakhouba Diawara
16e – Mickael Gelabale
17e – Nando de Colo
18e – Rudy Gobert
19e – Antoine Rigaudeau
20e – Pape Sy

N°5 : Mickaël Piétrus

Formé à: Pau-Orthez
Draft: 1er tour, 11e choix par Golden State en 2003
Saisons: 10 (2003 à 2013 avec Golden State, Orlando, Phoenix, Boston et Toronto)
Matchs en saison régulière: 557 (dont 172 comme titulaire)
Matchs en playoffs: 69 (dont 1 comme titulaire)
Moyennes: 8,3 points à 42,5%, 3,1 rebonds, 0,8 passe décisive
Totaux: 4629 points, 1723 rebonds, 445 passes décisives
Record en carrière: 28 points (face à Phoenix le 8 avril 2005)

Awards –

Votes pour le titre de MIP : 1 (2005)
Votes pour la All-Rookie Team : 3 (2004),
Votes pour la All-Defensive Team : 1 (2004), 1 (2005)

Parcours

26 juin 2003: Sélectionné par les Golden State Warriors au 1er tour (11ème) lors de la Draft 2003.
10 juillet 2008: Signe avec les Orlando Magic en tant qu’agent libre.
18 décembre 2010: Echangé par les Orlando Magic avec Vince Carter, Marcin Gortat, une somme d’argent et un futur premier tour de Draft aux Phoenix Suns contre Earl Clark, Jason Richardson et Hedo Turkoglu.
22 décembre 2011: Coupé par les Phoenix Suns.
24 décembre 2011 : Signe avec les Boston Celtics en tant que free agent.
30 novembre 2012 : Signe avec les Toronto Raptors en tant que free agent.

Gains

34,7 millions de dollars

Reverra-t-on un jour Mickael Piétrus en NBA ? Rien n’est moins sûr… Après une saison blanche, il est aujourd’hui fort probable que sa carrière, en NBA du moins, soit terminée. Mais en dix ans passés au sein de la ligue américaine, le guadeloupéen a connu d’excellents moments, et aussi quelques coups durs. Retour sur la carrière « d’Air France » en NBA.

Après des débuts prometteurs à Pau-Orthez, aux côtés notamment de son frère Florent et de Boris Diaw, Mickael Piétrus est sélectionné en onzième position par les Golden State Warriors lors de la Draft 2003. Ses premiers pas en NBA sont laborieux. Peu utilisé lors des trois premiers matchs de la saison, il se blesse alors à la cheville gauche et manque un mois de compétition. De retour à la compétition début décembre, Piétrus est utilisé sporadiquement par son coach Eric Musselman. Il joue rarement plus de quatre à cinq minutes et est même oublié par son coach à dix-neuf reprises au cours de la saison… Pour un « Lottery Pick », l’échec est total. Cependant, le 5 mars, alors que la saison est d’ores et déjà perdue pour les Warriors, Musselman l’intègre à son cinq de départ et lui donne un temps de jeu conséquent jusqu’à la fin de la saison. Piétrus montre alors de bonnes dispositions en tournant par exemple à près de dix points par match au cours de cette période. Malgré cette bonne fin de saison, la première campagne de Mickael Piétrus en NBA reste un échec.

Au cours de l’été, il se blesse à l’épaule et il est contrait à déclarer forfait pour le training camp et la présaison, périodes pourtant cruciales pour un jeune joueur, ainsi que pour le début de la saison régulière. Pourtant, à son retour, il endosse le rôle de sixième homme, et commence à se faire une réputation de solide défenseur. Mais ce sont ses envolées en attaque qui vont lui valoir son surnom, « Air France ». Avec 9,5 points de moyenne sur la saison, le « swingman » français est sur la bonne voie. Lors de sa troisième saison en NBA, en 2005-06, Mickael Piétrus manque une nouvelle fois une bonne partie de la saison. Trente matchs, au total. A son retour de blessure au mois de janvier, il est pourtant catapulté dans le cinq majeur suite à la blessure de Jason Richardson, et il réalise alors d’excellentes performances. Il termine en double figure au scoring dix fois sur douze et relègue même Mike Dunleavy Jr. sur le banc une fois Richardson remis sur pied. Mais plusieurs très mauvais matchs lui font perdre la confiance de son coach Mike Montgomery et Piétrus termine la saison en qualité de remplaçant.

C’est en 2006-07 que Piétrus va connaître sa plus belle saison. Il ne manque que dix matchs, chose qui ne lui était encore jamais arrivé, et passe près de trente minutes en moyenne sur le parquet. Il participe grandement à l’exploit des Warriors au premier tour des playoffs face à Dallas, pourtant meilleure équipe de la ligue en saison régulière. Avec 11,1 points et 4,5 rebonds de moyenne, il y a de quoi croire en l’avenir. « We Believe », comme disent les Warriors. Pourtant, Piétrus voit son impact se réduire la saison suivante. Son temps de jeu repasse sous la barre des vingt minutes, et sa moyenne de points (7,3) est la plus faible depuis son année de rookie. Laissé libre à l’intersaison par Golden State, il s’engage alors avec une grosse écurie, le Magic d’Orlando.

Malgré le changement d’air, Piétrus reste un habitué de l’infirmerie. Il manque près de trente matchs pour sa première saison en Floride en 2008-09, pour diverses blessures : côtes (un match), pouce (dix matchs), fracture du poignet (douze matchs), entorse au poignet (trois matchs), et genou (deux matchs)… Le trou de la sécu, c’est lui ! Du coup, bien que bénéficiant de la confiance de son coach, son intégration est ralentie par ces absences répétées et son niveau de jeu stagne. En playoffs, il participe à l’excellent parcours des siens, battus en finale NBA par les Los Angeles Lakers. Après un premier tour médiocre face à Philadelphie, il parvient à élever son niveau de jeu et tourne à plus de 10 points de moyenne lors de la suite des phases finales, tout en exerçant une défense de fer sur des joueurs comme Paul Pierce, LeBron James et Kobe Bryant.

En 2009-10, Piétrus joue soixante-quinze matchs (son record en carrière), essentiellement dans le rôle de sixième homme et garde son rôle de « ministre de la défense ». La saison suivante, après avoir débuté la saison avec ce même rôle d’energizer en sortie de banc, il est échangé à la mi-décembre aux Phoenix Suns, équipe en totale reconstruction. Dans l’Arizona, son passage est sans saveur. Remplaçant, il joue plus ou moins longtemps selon les soirs, mais a du mal à s’intégrer au collectif de l’équipe. Limogé par les Suns le 22 décembre 2011, quelques jours seulement avant le coup d’envoi de la saison, il s’engage avec les Boston Celtics pour un an une semaine plus tard, où il joue au relais de Ray Allen et Paul Pierce. A près de trente ans, il se trouve à un tournant de sa carrière. Au sein d’une équipe expérimentée visant le titre, il apporte son écot en sortie de banc (quand il ne se trouve pas à l’infirmerie) et réalise notamment d’excellent playoffs.

Malgré tout, les Celtics le laissent libre pendant l’intersaison et Piétrus se retrouve le bec dans l’eau. Il ne trouve pas preneur avant le début de la saison 2012-2013 mais refuse de revenir jouer en NBA. Il reçoit finalement un appel en provenance de Toronto à la fin du mois de novembre. Directement intégré dans le cinq de départ pour encadrer un groupe encore très jeune, il voit ses performances s’atténuer au fil des matchs et il se blesse à nouveau le 9 janvier 2013. Malgré son retour de blessure, il n’entre plus dans les plans de Dwane Casey, qui préfère laisser la place aux jeunes. Piétrus refait une apparition de trois minutes le 20 mars face à Charlotte. On le l’a depuis plus jamais revu sur un parquet de NBA.

Logiquement laissé libre par Toronto, il ne parvient pas à trouver d’équipe pour la saison 2013-2014 et n’a plus rejoué en compétition officielle depuis près d’un an et demi…. La carrière de Mike Piétrus est difficile à juger. Si l’on considère que le verre est à moitié plein, il est resté en NBA pendant dix ans, bien plus que la moyenne du joueur lambda, et a connu la joie des playoffs à de nombreuses reprises dont l’exploit des Warriors en 2007, les Finals en 2009 et une finale de conférence en 2012. Mais les blessures l’ont trop souvent mis sur le flanc et il est probable qu’il aurait pu viser encore plus haut s’il avait pu rester en bonne forme tout au long de sa carrière.

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