Gros plan sur trois franchises en quête d’économies

Ce soir, New Orleans a atteint son objectif : échanger un joueur afin de diminuer sa masse salariale et surtout réduire sa luxury tax qui consiste à donner un dollar à la ligue pour chaque dollar qui dépasse le salary cap.

Mais les Hornets ne sont pas les seuls dans ce cas, et John Hollinger d’ESPN identifie trois autres franchises susceptibles d’opérer des changements à leur roster d’ici la date fatidique. Ces équipes ont toutes en commun d’être en situaton de payer la luxury-tax et de n’avoir plus grand-chose à espérer sur le plan sportif cette saison.

Washington Wizards, 8.75 millions de dollars au-delà de la luxury tax

Lorsque les dirigeants Wizards ont sorti leur chéquier pour conserver leur trio de stars (Gilbert Arenas, Caron Butler et Antawn Jamison), ceux-ci pensaient avoir trouvé une fondation solide qui allait permettre une progression régulière de l’équipe et l’installer pour longtemps parmi les grosses écuries de la conférence Est. Après les blessures à répétition, les frasques de Gilbert Arenas auront mis définitivement fin à ces espérances.
Payer plus de 8 millions de dollars de luxury tax pour une équipe qui ne sera surement même pas en play-offs parait inconcevable. Pour repasser dans le vert au niveau financier, le plus simple serait de trader un gros contrat. Le problème, c’est que peu d’équipes disposent de la place sous le salary cap pour supporter un tel contrat, et ce n’est pas un trade de Jamison à Cleveland en échange de Zydrunas Ilgauskas qui arrangerait vraiment les finances du club. Reste la possibilité de mettre au point un trade impliquant de nombreux joueurs et potentiellement plusieurs équipes. La meilleure nouvelle pour les Wizzards serait peut-être finalement de voir le contrat d’Arenas purement et simplement annulé.

Utah Jazz, 4.86 millions de dollars au-delà de la luxury tax

En transférant Harpring et Maynor, le Jazz s’est donné un peu d’air. A l’image des Hornets, il y a peu de choses à espérer de cette saison dans l’Utah, autre qu’une simple participation aux playoffs. Les rumeurs entourant le transfert de Carlos Boozer, et sa dernière année de contrat à 12 millions de dollars, continuent d’affluer. Pour John Hollinger, les Bobcats seraient des candidats sérieux pour acquérir Boozer, maintenant que ceux-ci sont dans la course pour enfin décrocher une première participation aux phases finales. Une possibilité serait qu’Utah envoie Boozer à Charlotte alors que Boris Diaw et Gerald Henderson feraient le chemin inverse. Cela peut paraitre peu en échange de Carlos Boozer (qui tourne de nouveau à plein régime), mais ce ne serait que pour une demi-saison avant que celui-ci ne devienne free-agent.

Miami Heat, 2.81 millions de dollars au-delà de la luxury tax

Si la somme au dessus du salary cap n’est pas énorme pour Miami, les soucis financiers sont accrus à cause du taux de remplissage faible de l’American Airlines Arena. De plus, en choisissant de façon assez surprenante de garantir le contrat de Carlos Arroyo, Miami s’est compliqué la tâche en vue de repasser sous le salary cap, sans que cette signature n’ait un impact réel sur l’enjeu principal de cette saison : convaincre Dwayne Wade de prolonger son séjour en Floride.

Une solution simple pour le Heat serait de transférer Dorell Wright, qui, selon John Hollinger, est le joueur le plus susceptible (dans toute la NBA) d’être transféré d’ici la date limite de transfert.