Pour certains, c’est l’une des finales les moins spectaculaires de l’histoire. Pour d’autres, c’est tout simplement la finale plus intense de l’histoire.
La vérité se trouve sans doute entre ces deux extrêmes, et ce qui est certain c’est que la finale NBA de 1994 entre Houston et New York ne laissa personne indifférent avec un Pat Riley qui avait délaissé le show time pour la pose de barbelés. C’est bien simple, sur l’ensemble de la série, soit 7 matches, aucune équipe n’inscrira plus de 93 points !
Michael Jordan parti faire du baseball après le premier triplé des Bulls et surtout l’assassinat de son père, Hakeem Olajuwon domina la ligue comme rarement un joueur en 1994. MVP et meilleur défenseur de la NBA, il poursuivit sa domination lors des playoffs, menant les Rockets jusqu’au titre pour rafler le trophée de MVP des Finals avec des stats énormes : 27 points, 9 rebonds et 3.9 contres de moyenne, face à son ennemi de toujours Pat Ewing (19 pts, 12 rbds et 4 cts/m).
Dans ce Top 10, on le retrouve d’ailleurs dans ce fameux Game 6 pour contrer John Starks sur la ligne des 3-points ! Un contre qui permis aux Rockets d’arracher une 7e manche qu’ils remporteront le 22 juin sur le score de 90-84 avec 25 pts, 10 rbds et 7 pds de « The Dream ».
Pour l’anecdote, vingt ans plus tard, Riley est toujours le seul coach à avoir perdu deux Game 7 de finale NBA avec deux équipes différentes.