Après une saison à 37 victoires, les Knicks de Phil Jackson veulent rebondir. Le problème, c’est que l’équipe ne possède pas grand-chose pour s’améliorer à court terme.
Le salary cap est plein, les joueurs susceptibles d’être échangés (Amar’e Stoudemire, J.R. Smith, Raymond Felton…) ont perdu beaucoup de valeur et ne rapporteront sans doute pas grand-chose à la franchise, sans compter que celle-ci ne dispose plus de choix de draft, tous cédés lors de trades précédents.
Dans l’immédiat, l’avenir du club est donc avant tout lié à Carmelo Anthony, qui semble s’inquiéter. Tout juste nommé coach, Derek Fisher tente de positiver en expliquant que l’équipe peut progresser, sans toucher à son roster.
« À mon avis, le succès et l’échec ne sont pas si éloignés qu’on le pense », explique-t-il. « C’est assez près l’un de l’autre. Quand on voit les Knicks gagner 37 matches la saison passée, on peut facilement isoler quelques détails qui vont permettre de gagner 8 à 10 matches de plus sans changer l’effectif ».
Pour le nouveau coach, mettre en place un système qui correspond mieux aux joueurs et compter sur la production des jeunes du club (Tim Hardaway Jr…) peut déjà aider.
« Réussir les lancers francs. Mieux gérer les entraînements afin qu’un joueur manque moins de matches, contrôler la récupération, la nutrition… Il y a énormément de choses qui font la différence entre la victoire et la défaite ».