Il le dit avec le sourire de Buster Keaton et le ton solennel du vaincu, pourtant Mark Jackson a remporté sa première bataille samedi, au Staples Center.
« Comme on a perdu 21 balles et concédé 16 rebonds offensifs, ça montre bien qu’on en voulait énormément. C’est une très grosse victoire mais cette série est loin d’être terminée ».
Sans Andrew Bogut, les Warriors ont envoyé un message à ces Angelenos qu’ils abhorrent, en attendant le deuxième acte de lundi. En conférence de presse, Jax a rappelé ce qui rendait sa troupe si unique.
« L’année dernière, on a gagné à l’extérieur dans les deux séries, contre deux grandes équipes. On sait qu’on est capable de le faire. Quand vous regardez notre équipe, individuellement et collectivement, c’est une bande de guerriers. »
Au-delà du jeu de mots (Warriors…guerriers), pourquoi estime-t-il que ses joueurs sont des guerriers ?
« Pourquoi ? Parce que nous ne devrions pas être là… Moi je ne suis pas censé coacher car je n’ai aucune expérience. Steph Curry n’est pas censé encore jouer car il aurait dû arrêter à cause de sa cheville. David Lee n’est pas censé être là, c’est un loser. Jermaine O’Neal était censé être fini, Harrison Barnes et Klay Thompson auraient dû être draftés plus haut. Je pourrais continuer comme ça en passant en revue tout l’effectif. C’est ça notre équipe, c’est un groupe de chenapans qui se battent. »
C’est sans doute cet esprit de revanche qui anime chaque joueur qui déteint sur le groupe, et lui permet ainsi de faire face aux coups durs, et de créer la surprise dès le premier match.
Propos recueillis au Staples Center