Auteur hier soir d’un match à 23 points et 8 rebonds, Taj Gibson se sentait redevable vis-à-vis de ses coéquipiers. Lors de la dernière rencontre entre Pacers et Bulls vendredi dernier, l’intérieur remplaçant des Bulls avait effectivement raté son match, terminant à un petit 7 points, 5 rebonds dans la défaite de Chicago.
La revanche de vendredi
« Chaque match est différent. Mais je savais que Taj voulait gagner celui là plus que les autres. Après la défaite vendredi, j’avais dit que c’était bien de pouvoir les rejouer rapidement. Et Taj a été énorme pour nous. Il est arrivé avec un état d’esprit nickel et a donné le ton pour toute l’équipe. » confie Noah à ESPN.
Revenu hier soir à la maison, les Bulls ont clairement pris leur revanche en cadenassant l’accès au cercle et forçant les Pacers à un jeu physique qui n’est pas leur tasse de thé. La preuve : Indiana a perdu la bagatelle de 16 ballons et a shooté à un horrible 37% (27/73 aux tirs).
« On a peur de personne, vraiment. On sait que chaque match revient à un combat physique et celui qui gagne est celui qui joue le plus dur. Les gens ne veulent pas comprendre qu’on aime ces combats de chiens. On aime le jeu physique. On ne s’intéresse pas aux gars qui croient pouvoir scorer 150 points. Ce qui nous intéresse, c’est de fatiguer l’adversaire, de le bastonner et qu’il sente sa douleur le lendemain. C’est ce qu’on a fait ce soir, c’était un combat de chiens. » affirme Gibson sans détour.
Pacers = floppeurs ?
Plus que jamais « Diable de Taj-manie », Gibson en a eu marre des simagrées des Pacers qu’il avait déjà traités de « floppeurs » à l’issue du match de vendredi. A l’instar de Roy Hibbert qui s’est écroulé après un petit coup de Noah, Indiana semble effectivement (comme Miami et tant d’autres) s’être mis au flopping.
Pour Taj Gibson, c’en était trop et cette victoire est un vrai soulagement.
« Ils n’ont pas arrêté de faire du trash talking. David West et Roy Hibbert l’ont fait pendant le match mais ce n’est pas mon genre. Je joue mon jeu et je laisse l’action se dérouler et me donner raison. Je ne suis pas un de ces gars qui parlent à moins qu’ils viennent vraiment me chercher loin. »
Respectivement premiers et quatrièmes à l’Est, Pacers et Bulls se quittent donc dos à dos dans leur duel cette saison. Chaque club est resté maître à domicile sans pouvoir aller s’imposer à l’extérieur. On verra si la donne change durant les prochains playoffs… puisqu’ils pourraient se retrouver au second tour si leur classement n’évolue pas, et que la logique est respectée.