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San Antonio – Dallas : les oreilles et la queue pour Tony Parker

Tony ParkerLe derby texan a attendu le 3e quart-temps pour choisir son camp. Sous l’impulsion d’un Tony Parker toujours aussi frais et efficace (25 pts à 10/15,  7 pds), San Antonio s’est imposé dans les grandes largeurs face à Dallas (112-90). Si Rick Carlisle arrive à tirer le maximum de ses troupes depuis quelques temps, il n’a pu que constater les dégâts face à tant de talent et d’adresse. Au final, même si ses joueurs n’ont pas été ridicules, les Mavs repartent presque sans boîter, après avoir compté 29 longueurs de retard en toute fin de partie. Et dire que les Spurs jouaient sans Tiago Splitter, ni Manu Ginobili…

Les Spurs comme… l’Espagne

« Ils sont hyper agressifs, il cassent la confiance des autres, et après ils s’installent ».

Cette phrase sortie de la bouche de Vincent Collet en septembre dernier avant d’affronter l’Espagne aurait très bien pu sortir de celle de Rick Carlisle avant le derby qui voyait son équipe de Dallas se rendre à San Antonio. Car si les deux mondes sont différents, la comparaison, aussi farfelue soit-elle, mérite de faire un bout de chemin, tant San Antonio se montre dominateur au sein de la meilleure ligue de la planète depuis des années, fidèle aux principes qui ont fait de la Roja une équipe intouchable pendant 8 ans en Europe.

Cette nuit pourtant, les Mavericks ont « presque » donné du fil à retordre aux Spurs. Comme un symbole, c’est Tony Parker qui avait montré la voie en tout début de partie en scorant sur la tête de l’espagnol José Calderon. Après 5 minutes de jeu, San Antonio menait déjà de 9 points, après la réponse de Boris Diaw à Dirk Nowitzki d’un fadeaway à 5 mètres (13-4).

Décollage en règle pour Vince Carter

Sur une série de 4 victoires à l’extérieur, Dallas ne se laissait pas intimider pour autant. Les entrées de Carter et de l’ancien de la maison DeJuan Blair apportaient un second souffle et les Mavs restaient dans la partie. Et pendant que les Spurs multipliaient les pertes de balles (12 en première mi-temps) qui faisaient rougir de colère coach Popovich, les joueurs de Dallas se laissaient pousser des ailes, à l’image du décollage en règle de Vince Carter qui venait claquer un dunk face à Duncan comme au bon vieux temps (44-36). Avec une bonne zone des familles qui faisait son effet en fin de première mi-temps, coach Carlisle avait presque réussi son pari en revenant à -7 à la pause (45-38).

Parker serial killer

La satisfaction sera de courte durée. Car dès la reprise, les Mavs pris à la gorge par un Tony Parker des plus incisifs, finiront par craquer. La palette offensive de TP faisait tourner la défense adverse en bourrique. Et le temps de marquer sur ses 4 premières tentatives, en moins de 3 minutes, San Antonio avait déjà repris le large (55-42). Le meneur tricolore laissait ensuite la vista de Boris Diaw s’exprimer et servir Tim Duncan pour un dunk facile. Quelques instants plus tard, le nouveau coup d’accélérateur de Parker était le bon. Le numéro 9 texan continuait son récital sur deux jump shots qui le faisaient passer à 6/6 au tir dans le 3e acte. Puis à 2 minutes de la fin de ce quart-temps de rêve, au moment où tout le monde croyait qu’il allait enfin forcer une pénétration, TP « tueur en séries » ressortait pour Belinelli à 3 points, pour une sanction immédiate (75-59). A cet instant, les locaux, sur un nuage, venaient de marquer pour la 11e fois lors de leurs 13 dernières tentatives.

Le 3 points de Vince Carter, aussi excellent que la veille face à LA, sur une jambe à 8 mètres au buzzer du 3e quart, ne faisait que sauver les apparences. En 12 minutes, Dallas venait de prendre l’eau (37-24), et disait adieu à ses espoirs de victoire.

Frère Boris pour vous servir

Comme souvent à San Antonio, le dernier acte se transformait en garbage time, et en entraînement sur mesure pour les Mills, Joseph, Belinelli ou Ayres. Évidemment, chacun d’eux en profitaient pour se montrer et accentuer un écart qui s’arrêtera finalement à +29. De Boris Diaw, en mode caviar pour régaler Mills à 3 points ou Belinelli près du cercle, à Joseph, Bonner ou même Danny Green, qui à 3 points ramenaient le voisin texan à ses études. Car au final, et comme souvent, il n’y a pas eu match, ou presque. Sans se précipiter, San Antonio a récupéré son dû cette nuit, en repassant à la première place de la conférence Ouest au détriment d’OKC qui ne jouera que ce soir à Denver.

[videopub https://www.youtube.com/watch?v=GRDL7vuI-RQ]

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