C’est l’une des forces de Doc Rivers : le coach active des leviers pour motiver ses joueurs. À Blake Griffin ? Il a dit que la réussite des Clippers dépendait de ses performances. À Chris Paul ? Qu’il n’avait encore rien accompli en NBA. Et à DeAndre Jordan ? Qu’il pouvait être élu meilleur défenseur de l’année.
« Doc m’a défié en début d’été [par rapport au titre de meilleur défenseur de l’année] et c’est quelque chose à quoi j’ai adhéré et qui est marrant », explique le pivot après la victoire contre New Orleans. « Les assistants coaches sont très pédagogues et j’apprends chaque jour, à chaque match. Pour m’améliorer ».
Grand, puissant, mobile et aérien, DeAndre Jordan a en effet tous les atouts pour être un grand pivot intimidateur, ceux qui ramassent le plus souvent le titre de DPOY. C’est la lecture du jeu qui lui manque, même s’il peut dominer des matches défensivement. Comme cette nuit (14 points, 20 rebonds, 5 contres).
« Je joue le rôle que Doc veut que je joue. J’essaie d’être le meilleur défenseur possible pour l’équipe. Si je suis élu meilleur défenseur de l’année, tant mieux. Je relève le défi. C’est un de mes buts et je ne veux pas le gagner une seule fois, mais plusieurs fois. Mais c’est un apprentissage et je progresse petit à petit ».
Et il a du retard par rapport à d’autres pivots, comme Roy Hibbert, notre favori pour ce titre.