Rajon Rondo ne va pas précipiter son retour

On savait déjà que Rajon Rondo n’allait pas revenir avant le début de l’année prochaine, pour l’année 2014. Mais le meneur des Celtics a avoué ce matin qu’il n’avait aucune intention de précipiter son retour.

Victime d’une rupture des ligaments croisés du genou droit, il a été opéré en février dernier mais n’a toujours pas été autorisé aux entraînements avec contact alors qu’on arrive au mois de décembre. Rondo ne s’en cache pas : il n’est plus aussi serein sur les terrains.

« J’ai de l’appréhension depuis ma blessure. C’est un long processus. Il y a des jours avec et des jours sans. Mais je suis patient et je ne vais rien précipiter. Je n’ai encore rien fait. Je n’ai pas joué encore en tout terrain, avec les allers retours et les déplacements latéraux. En ce moment, je fais des exercices spécifiques, ce n’est rien comparé au jeu en match, » a-t-il déclaré à ESPN Boston.

La nouvelle mentalité des Celtics

Rondo ne se sent donc pas prêt à revenir au jeu. Il en saura plus après avoir vu son chirurgien en Floride à la fin du mois. Mais en attendant, il continue sa rééducation et se satisfait de sa progression linéaire. Et Rajon apprécie également la nouvelle mentalité de ses Celtics.

« Il se passe quelque chose dans l’équipe en ce moment. Les gars ont envie de se passer la balle, ils ont envie de jouer ensemble. Et puis, on aide plus en défense. Du coup, on devient difficile à jouer et à scouter car c’est un effort collectif, où 4 ou 5 gars peuvent scorer. Sans vouloir comparer, les Pacers sont aussi comme ça. »

Pas ému des retrouvailles avec les anciens

Pointant à 10 victoires pour 12 défaites avec une sixième place à l’Est, les Celtics donnent pour le moment tort à leurs détracteurs, nombreux, en début de saison. Une saison qui s’annonçait comme une phase de transition… pour ne pas dire de reconstruction totale du sol au plancher !

D’ailleurs, et pendant la semaine qui va voir Boston opposé aux Nets puis aux Clippers, Rondo n’a pas fait dans le sentiment. Même blessée, la bête ne se laisse pas amadouer…