Les Wizards shootés en plein vol à Indiana

Avec cinq victoires sur les six derniers matches, les Wizards sont arrivés à Indiana avec plein d’espoir et l’envie de réussir un gros coup. Ils sont repartis avec la même impression que les autres équipes avant eux : les Pacers sont trop forts.

Dans un match maîtrisé, Indiana a sorti une prestation solide et sérieuse, qui n’a pas laissé de place aux doutes. Washington repart avec une valise de 20 points d’écart (93-73).

Les Wizards rapidement dominés

Les premières minutes ont été encourageantes pour les hommes de Randy Wittman. Indiana se laisse guider par le rythme offensif du match, et Roy Hibbert n’est pas dans un bon soir près du panier. Seul souci, John Wall non plus. Non content d’être maladroit, il a des absences en défense. Rapidement dominée par la puissance et le collectif en face, la formation de la capitale lâche prise, et accuse déjà un lourd retard à combler (28-14).

Avec opportunisme au rebond offensif et quelques shoots à 3-pts, bien aidé aussi par le relâchement de la défense de la meilleure équipe de la ligue, Washington revient à moins de 10 pts d’écart avant la pause. Il manque un peu de folie, d’un Wall plus adroit et incisif pour faire sauter le verrou (43-36)

George et Stephenson s’occupent de tout

La mi-temps permet aux Pacers de se remettre dans le match. Profitant à merveille des ballons perdus (26 pts sur turnovers), ils retrouvent de l’efficacité et comme en début de rencontre, font cavalier seul. David West y va de ses paniers, mais c’est surtout Paul George toujours aussi complet (23 pts, 4 rebonds, 4 passes, 4 interceptions) et Stephenson qui manque le triple double de trois points (7 pts, 11 rebonds et 10 passes) qui vont assurer le spectacle jusqu’à ce que l’écart soit confortable (69-56).

Washington n’a plus d’espoir et seul Kevin Séraphin, avec 9 pts, va se montrer dans les joueurs du banc. Indiana s’impose largement 93-73 et se dirige maintenant vers un road-trip de cinq matches avec notamment les Clippers et les Spurs au programme. Puis à leur retour, il faudra recevoir Miami. Les Pacers vont pouvoir montrer ce qu’ils ont dans le ventre face à trois des meilleures équipes de la ligue en l’espace de 10 jours.

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