Les Rockets trop adroits pour les Pacers

Devant un public venu en masse pour soutenir Jeremy Lin, les Rockets s’imposent 107-98 face aux Pacers, confirmant ainsi leur succès de Shanghaï du milieu de semaine. Aux côtés d’un James Harden très facile, Lin a parfaitement répondu présent avec 17 pts et 4 pds, et un beau 3/4 à 3-points.

C’est d’ailleurs sous son impulsion que les Rockets ont fait le break avant la pause. Sous les panneaux, Dwight Howard et Roy Hibbert se neutralisent encore, et les shooteurs texans se chargent d’écoeurer les Pacers. Tour à tour, Parsons, Garcia ou encore Casspi punissent les Pacers avec une adresse extérieure presque insolente.

A Indiana, Paul George et Roy Hibbert attendront le 3e quart-temps pour se réveiller, et ainsi permettre à Indiana de recoller au score. Ils lorgneront le hold up en revenant à -2 à 9 minutes de la fin de match (84-82) grâce essentiellement à une zone. Sauf que derrière, les remplaçants des Rockets retrouvent soudainement leur adresse, et enchaînent avec un 19-3 !

Kevin McHale rappelle alors Jeremy Lin sur le terrain. Dix secondes. Juste le temps de le ressortir afin qu’il ait droit à sa standing ovation. C’est Danny Granger et Chris Copeland qui se chargeront dans les deux dernières minutes de ramener le score à des proportions moins humiliantes.

11/18 à 3-points pour le trio Harden-Lin-Garcia

Ce qu’on retiendra des deux oppositions Rockets-Pacers en Asie, c’est la qualité du banc de Houston avec de véritables « role player » comme Garcia ou Casspi qui font mal en sortie de banc. La paire Lin-Beverley est capable d’être ensemble sur le terrain avec Harden au poste 3 et Parsons en 4, et dans cette configuration, ça va très vite. Sous les panneaux, Howard et Jones combinent bien, et même sans Asik (blessé au mollet), ces Rockets-là impressionnent.

Côté Indiana, on sent que l’équipe est vraiment en rodage et pour l’instant, le problème demeure à la mène avec une paire Hill-Watson pas vraiment au point. Hibbert aussi a déçu en attaque. Il est plus costaud, contre toujours autant, mais il n’a pas pesé en attaque sur les deux matches. Les bonnes surprises viennent de Danny Granger et de Chris Copeland qui devraient apporter beaucoup avec la « second unit ».

Highlights à venir

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