« Sur le papier, je peux dire que je n’ai jamais joué avec un banc aussi fort. »
Celui qui s’exprime est Ray Allen, et avec 1 200 matches au compteur, avec des équipes comme Seattle, Milwaukee, Boston et Miami, il sait de quoi il parle.
Et lorsqu’il estime que le banc du Heat est le plus fort qu’il ait connu, forcément on l’écoute.
« Clairement, on pourra le constater au regard des chiffres comme l’apport en points et en rebonds, et dans la manière de maintenir un écart. Mais je pense qu’il y a clairement une chance pour que ce soit le meilleur banc le plus productif avec lequel j’ai joué. »
Si Mike Miller est parti, rappelons que le Heat a recruté Mike Beasley et Greg Oden. Si le premier est bien luné, et que le second parvient à faire deux aller-retour sans se blesser, il y a effectivement de grandes chances que ce banc soit exceptionnel. Sans oublier Roger Mason Jr qui lutte pour décrocher un contrat, et qui a déjà séduit tout le monde.
« Depuis les Finals 2011, c’est notre objectif de posséder un banc très riche » rappelle Eric Spoelstra. « A l’époque, nous étions arrivés en finale fatigués, et incapables de survivre aux blessures imprévues. Donc, chaque année, on essaie de renforcer notre banc, en sachant qu’il faut trouver quelqu’un de professionnel, capable de se sacrifier. Ce n’est pas facile… »
Pour LeBron James, c’est un luxe de jouer avec un tel banc.
« Je me prépare à être titulaire, mais aussi à jouer avec nos remplaçants » explique LeBron sur ESPN. « Mais on a aussi cette capacité à pouvoir changer notre cinq en intégralité, et jouer avec cinq remplaçants. On peut le faire car il y a du talent. C’est clairement un luxe, et on peut faire des choses uniques. »