Toujours à Phoenix mais avec un avenir très incertain, Michael Beasley reste une énigme. À toujours seulement 24 ans, y-a-t-il encore un espoir de le voir reprendre sa carrière en main ? En tout cas, il a les armes pour le faire. Mais il va falloir se bouger.
« Il n’est pas impliqué loin du ballon », explique un scout NBA à FOX Sports Arizona. « Des deux côtés du terrain, il a des baisses d’attention et ça tue son équipe… que ce soit sur les rotations, l’aide, les efforts en défense ou couper en attaque. Il a les outils physiques pour réussir mais il joue rarement avec passion. Même quand il a le ballon, on peut voir ça dans la manière dont il essaye de finir près du cercle. »
Preuve de son aversion pour le contact physique, Beasley n’a tenté que 1,6 lancer franc en 20 minutes par match la saison dernière. Impardonnable pour un joueur de sa carrure.
Un problème d’état d’esprit
Une des grandes questions de la carrière de Beasley, surtout dans une NBA qui « rétrécit » le jeu, c’est de savoir s’il est un ailier ou un intérieur. Aligné à l’aile, il est souvent exposé. Mais pour le scout interrogé, le problème reste ailleurs.
« C’est probablement intéressant. Il a clairement des problèmes pour défendre sur le périmètre. Et il n’est pas non plus un monstre pour défendre sur les ailiers-forts. Mais beaucoup de gars de sa taille (2m08) jouent au poste quatre. […] Toutes ces choses pourraient être intéressantes à débattre, mais le vrai problème c’est que, quelle que soit la position, il ne s’aide pas avec la manière dont il approche le jeu. »
Pour Beasley, tout serait donc question de retrouver la flamme. Et si possible pas celle de son briquet…