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Game 4 : comment Erik Spoelstra a gagné la bataille tactique

Gregg Popovich aura mis 47 secondes pour s’ajuster. Une faute de Tiago Splitter sur D-Wade et hop, le Brésilien retourne sur le banc pour laisser Gary Neal répondre à la question posée par Erik Spoelstra : et si Mike Miller contrecarrait les plans défensifs des Spurs, jusque-là impeccables d’efficacité ? Au final l’ailier redneck termine sur un zéro pointé offensif en 21 minutes mais la modification stratégique décidée par le Spo a payé.

« Quand Mike est sur le parquet, la défense adverse ne peut pas uniquement se concentrer sur la raquette et ça nous aide. On adore quand les shooteurs sont là », assurait Flash avant le match. « Cela ouvre le parquet, ça nous donne plus de possibilités de drive, surtout à Dwyane » ajoutait lui LeBron James.

Les deux ont compilé 65 points, le Heat a repris l’avantage du terrain et Tim Duncan n’a pas marqué le moindre point en premier quart temps sans Haslem sur le paletot : le pari Miller a été gagnant.

Le Miami version « small ball » gagne la bataille du rebond

Pour la deuxième fois en trois ans, Spoelstra a changé son cinq majeur en cours de finale, mais contrairement au remplacement de Mike Bibby par Mario Chalmers avant le Game 6 face à Dallas en 2011, cet ajustement a porté ses fruits. Des 19 balles perdues par les Spurs, les Floridiens ont inscrits 14 pts en contre-attaque, contenant le Big Three texan à 40 points, tout en gagnant la bataille du rebond.

Remis dans la rotation au profit de Chris Andersen, cloué sur le banc pour la première fois des playoffs, Shane Battier (2 pts) et Haslem (5 fautes en 10 minutes pour 5 rbds) ont fait du bien au Heat. Quand l’un et l’autre étaient sur le parquet, le bilan est respectivement de +10 et +13. Il est même de +20 quand Ray Allen (14 pts) jouait les substituts de luxe. En démarrant la seconde période avec Boris Diaw à la place de Splitter, Pop a donné raison au coach du Heat. Le jeu d’échec est lancé.

L’intéressé, passé du statut de 10e homme jamais utilisé à celui titulaire salvateur, saisit l’opportunité. Miller le reconnaît, « ce n’est pas un parcours normal, mais parfois il faut emprunter des chemins différents. » Celui de cette finale devient alambiqué, et c’est à cause de (ou grâce à) lui. En partie.

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