Alors qu’un tel scénario paraissait inimaginable il y a encore six jours à l’issue des deux premiers matchs, les Hawks ont réussi à revenir à égalité dans leur série face aux Pacers grâce à un deuxième succès consécutif (102-91). Une victoire qui ne souffre d’aucune contestation tant les hommes de Larry Drew ont maîtrisé leur sujet la majeure partie du temps.
Souvent critiqué cette saison, Josh Smith a sorti le match qu’il fallait au moment où son équipe en avait besoin, compilant 29 points et 11 rebonds afin de permettre à ATL de croire encore en ses chances.
En plaçant Johan Petro aux côtés d’Al Horford dans la raquette, coach Drew a peut-être trouvé l’arme fatale pour contrer Indiana et son tandem West-Hibbert, hyper dominateur à l’intérieur cette saison. En décalant par conséquent Josh Smith au poste 3, face à Paul George, là aussi, Larry Drew n’a pas perdu au change.
Et quand en plus, le banc des Hawks et ses shooteurs en particulier, retrouvent des couleurs, la mission devient compliquée pour les Pacers.
Les snipers se rebiffent
Cette nuit, la partie a basculé en faveur des locaux dès la fin du premier quart. Indiana venait de créer le premier écart du match sur deux dunks de Hibbert et Hansbrough (14-21). La réponse d’ATL ne s’est pas faite attendre. Grâce à deux hook-shot du taulier Horford, deux lancers de Josh Smith, et un floater miraculeux de Devin Harris au-dessus de Roy Hibbert, les Hawks reprenaient la main par un 8-0 (22-21).
La meilleure façon de se mettre en jambes pour un second quart-temps où les joueurs d’Atlanta flirteront avec l’excellence. En réussissant 7 de leurs 8 tentatives à 3 points, les Tolliver, Korver et Harris faisaient exploser la défense d’Indiana. Sans rythme ni créativité, Indiana comptera jusqu’à 19 longueurs de retard au score (57-38). On se disait alors que les Pacers allaient subir le même affront qu’il y a deux jours.
Atlanta se fait très peur
Sauf que le scénario s’inversait au retour des vestiaires. A son tour, Atlanta ne trouvait plus de solution et perdait définitivement pied avec la 4e faute personnelle d’Al Horford en début de période.
David West, Roy Hibbert, Lance Stephenson et Paul George collaient alors un terrible 15-1 aux Hawks pour revenir dans le match, jusqu’à -4, sur le seul panier du match de Ian Mahinmi (65-61). Mal embarqué depuis la ligne des lancers-francs, Josh Smith lâchait prise en ratant tous ses tirs, et manquait de perdre une possession clé qui aurait pu faire basculer la rencontre.
A l’arrivée, malgré ses nombreux manqués depuis la ligne de réparation, « J-Smoove » maintenait son équipe en tête, avant de prendre enfin ses responsabilités dans le dernier acte (69-61).
Josh Smith, l’homme à tout faire
Face au show Paul George (14 de ses 21 points inscrits dans le 4e quart), Smith optait avec la polyvalence pour réponse. En dunkant d’abord, son exercice favori, puis en ayant la lucidité de ressortir un ballon mal engagé dans la peinture pour mieux trouver Tolliver à 3 points.
Le salut du match viendra définitivement du n°5 d’ATL quelques minutes lorsqu’à 86-81, George ratait sa tentative lointaine, alors que Josh Smith bien placé à l’aile, ne tremblait pas (89-81). Sur l’action suivante, c’est encore lui qui allait s’arracher au rebond offensif pour servir Korver qui ne se faisait pas prier pour marquer à son tour à 3 points. A 92-83 à 2’30 de la fin, la rencontre venait de tourner en faveur des Hawks, et Josh Smith n’était pas étranger à cet ultime rebondissement. L’homme à tout faire d’Atlanta s’en allait claquer un dernier dunk, main droite, pour sceller le sort de la rencontre.
Le match parfait pour le n°5 des Hawks, une bonne nouvelle pour toute l’équipe de coach Drew qui était repartie d’Indianapolis avec le moral dans les chaussettes. Mercredi soir, pour leur retour sur le parquet du 3e de la conférence Est, la confiance aura peut-être changé de camp. La pression aussi ?