Depuis son triple double à Milwaukee (23 points, 13 rebonds, 11 passes), Russell Westbrook semble prendre les choses en main pour le Thunder. Et ça marche, OKC a retrouvé le sommet de l’Ouest à quelques encablures de la fin de la saison.
Contre Indiana hier soir, et alors que le Thunder s’attendait à un match compliqué en enchaînant un deuxième match en 2 soirs, OKC n’a en fin de compte fait qu’une bouchée des Pacers (97-75).
« C’est une très bonne victoire. Je ne sais pas où la classer mais je pense qu’elle fait partie de nos meilleures victoires de l’année. J’ai surtout aimé qu’on soit arrivé très concentré et qu’on n’ait rien lâché », commentera Scott Brooks.
Et de fait, sous l’impulsion de leur meneur All Star qui marquera 12 de ses 24 points (plus 9 passes et 7 rebonds) dans le premier quart-temps, les joueurs du Thunder ont pris l’ascendant dès le début du match et n’ont jamais regardé en arrière.
« [Russell] a été excellent. Souvent, s’il commence bien le match comme ça, c’est un bon signe pour nous parce que ça nous donne le ton. On attaque davantage le cercle au lieu de se contenter de tirs en périphérie », ajoute le col bleu Nick Collison.
Ses 24 tirs pourraient paraître un poil « too much », d’autant que Westbrook n’en a réussi que dix. Mais dans l’attaque du Thunder qui est polarisée à l’extrême sur ses deux étoiles (Kevin Durant finira lui à 34 points et 9 rebonds), c’est surtout l’attitude qui importe.
Quand OKC attaque le panier et se fait l’agresseur (au lieu d’être l’agressé), le Thunder s’en sort en général bien mieux, utilisant au maximum ses attaquants racés. Contre San Antonio, la mission Tony Parker avait été ainsi menée à bien par Westbrook car le meneur du Thunder avait pris les devants dès le 1er quart.
Face aux Pacers, le soir suivant, Westbrook a enfoncé un peu plus le clou, se montrant même moins gourmand en dernier quart au moment de servir (3 de ses 9 passes) son pote Durant, le véritable finisseur de l’équipe.
« C’est important pour nous de ne pas entrer dans le match pour sentir un peu quel sera le flot, comment les choses vont se passer. Mon boulot en tant que meneur de jeu est de rester agressif à chaque instant, et c’est ce que j’ai fait. »
La stratégie paye puisque le Thunder s’installe au sommet de l’Ouest. Reste à continuer cette montée en puissance à l’arrivée de la « véritable saison ».