Pour la seconde fois d’affilée, Chicago a bien résisté face à l’un des gros calibres de la conférence Est. Mais pour la seconde fois d’affilée, les absents ont beaucoup trop manqué pour aller accrocher la victoire (111-101).
Après son succès face à Miami, Indiana confirme son statut de forteresse imprenable à domicile (19 victoires en 22 matches). Encore une fois, Paul George a été partout (21 pts, 11 rebonds et 5 passes), tandis que David West (29 pts) confirmait sa forme digne d’un All-Star.
Une entame ratée pour Chicago
Les Bulls avaient pourtant bien relevé la tête après un début de match complètement manqué. Les Pacers n’ont pas seulement joué sur demi-terrain, ils ont aussi couru. Chicago est alors dépassé et encaisse rapidement un 13-2. Rip Hamilton réussissait à maintenir les siens dans le match. Comme si cela ne suffisait pas en ce moment, Marco Belinelli se blesse sur un 3 pts réussi. L’Italien est mal retombé sur le pied d’un Pacer, et sa cheville s’est tordue. Il reviendra quelques minutes après avoir rejoint les vestiaires.
Les pénétrations de Luol Deng sont très efficaces, quand Indiana met le paquet à l’intérieur. Tous les ballons passent par la raquette et l’absence de Joakim Noah se fait clairement ressentir. La défense de Chicago prend l’eau, et les Bulls encaissent 87 pts lors des trois premiers quart temps. En attaque, c’est Nate Robinson qui a pris le relais d’Hamilton. Le joueur de la semaine est à la hauteur de son niveau actuel (19 pts et 9 passes).
Paul George tue le match
Les Bulls s’offrent un comeback dans le money-time, avec un Belinelli très adroit dans le périmètre. En sortie d’écran, l’arrière profite des espaces pour sanctionner. Les Bulls commencent à y croire, mais Paul George va détruire leurs espoirs.
Avec un 3 pts assassin, le néo All-Star fait passer l’écart à 7 pts avec encore une poignée de secondes à jouer. C’est le coup de grâce, et Indiana s’impose dans la douleur, mais sans jamais réellement avoir été en danger. C’est la 14ème victoire de suite à domicile pour les hommes de Frank Vogel, ce qui reste une performance assez énorme. Un succès important puisqu’il leur permet de prendre les commandes de la Central division, à égalité avec Chicago.
Les Bulls eux manquent de rotation (3 joueurs à plus de 40 minutes) donc de jus dans les ultimes minutes. Face à des grosses équipes, cela ne passe pas. Avec Denver, Utah, San Antonio et Boston au programme de la semaine qui arrive, cela risque d’empirer.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.