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Interview Rémi Reverchon : « On prépare de belles choses pour la NBA sur beIN Sport »

Arrivé à beIN Sport pour la lancement de la chaîne cet été, Rémi Reverchon couvre la NFL et surtout la NBA depuis l’obtention des droits le 1er novembre dernier.

Pour Basket USA, l’acolyte de Xavier Vaution aux commentaires revient sur son parcours, ses références et son arrivée à beIN Sport. Pour finir, il évoquera le début de saison NBA et nous donnera ses pronostics.

On te connaît notamment pour tes reportages avec Canal + et tes articles dans Basket News et BAM, raconte-nous ton parcours.

À la base, je suis dans le milieu du basket. J’ai joué assez longtemps en Nationale 2. J’ai fait mon école de journalisme à Tours. Je suis parti finir mes études dans le Colorado. J’ai ensuite travaillé dans plusieurs rédactions, à l’Équipe TV et à Eurosport notamment. L’été 2009, j’ai tenté le pari de partir seul à Los Angeles. J’ai monté ma boite de production, So French Prod et je produis des images pour les médias français. Par exemple, Canal + avec des sujets pour Canal NBA, j’écrivais pour Basket News et BAM aussi et puis, tout autre chose, avec une émission de cinéma sur OFive TV.

L’été dernier, beIN Sport est venu me chercher grâce notamment à Xavier Vaution. Comme il avait été recruté par beIN, il a pensé à moi pour compléter son équipe qui, à la base, devait travailler sur une émission. Grâce à la confiance de Charles Biétry, le vice président de la chaîne et de Florent Hozot, le directeur de la rédaction, j’ai fait le pari de revenir à Paris.

À ce moment là, beIN Sport n’a pas les droits NBA et tu viens pour un magazine. Est-ce que tu sais de suite la chaîne sera sur les droits ou tu es dans l’attente ?

On savait depuis le début que beIN Sport avait un certain intérêt pour la NBA. C’était certain, mais on avait aucune certitude. Même pour la NFL, qui est arrivée avant la NBA, on avait rien de sûr.

« Nous étions en cabine depuis le mardi ! »

Comment as-tu appris la nouvelle le 1er novembre dernier ?

Entre la veille du début de la saison NBA et le jour où on a eu les droits, j’étais en liaison quasi constante avec Charles Biétry, qui lui suivait les négociations au jour le jour avec la NBA. Anecdote marrante, dès le premier soir, le mardi lors du Miami-Boston, j’étais avec Eric Micoud en cabine prêt à commenter le match car on était tellement proche d’avoir les droits qu’on espérait les avoir au dernier moment. Le premier soir, cela ne s’est pas fait donc, et le second j’étais aussi en cabine et cela ne s’est pas fait non plus. Le troisième soir a été le bon. j’ai été prévenu par téléphone, Charles Biétry m’a appelé pour me dire que c’était bon.

La NBA débarque donc sur beIN Sport et quitte Canal + après 28 ans de diffusion. Tu as un peu participé à cette aventure avec tes reportages dans Canal NBA. Tu as une pensée pour George Eddy ?

Oui, de plus je connaissais bien George, puisque depuis 3 ans, je couvrais pour Canal + les All Star Games et les Finales NBA pour lesquels lui venait aux États-Unis. Comme tout le monde, je suis déçu pour lui même si je suis persuadé qu’aujourd’hui avec la Pro A et l’Euroligue, il trouve son bonheur malgré tout.

Toute la rédaction avait préparé le plateau pour les matches, mais comment s’organise ta journée de jeudi entre le moment où tu as le coup de téléphone de Charles Bietry et le début du match entre les Spurs et le Thunder ?

Depuis le mardi nous sommes préparés pour que dès que tombent les accords, on diffuse les matches. L’accord officiel est tombé relativement tôt dans l’après midi de jeudi, puisqu’il avait été annoncé un peu plus tôt par le site de l’Équipe. Ensuite, c’est simple, il faut gérer l’aspect production avec le plateau et les techniciens nécessaires pour assurer un plateau. Eric Micoud, notre consultant, était lui aussi prêt puisqu’on était dans l’attente depuis le mardi soir. Pour ce qui était de notre côté à la rédaction, on est parti sur la communication pour prévenir que ça commençait ce jeudi soir. Avec Eric Micoud, on se retrouve deux heures avant le match pour discuter des thèmes à aborder pendant le match et commencer à communiquer ensemble. Car, c’était mon premier match avec lui.

 

Pas trop compliqué de gérer le commentaire et le plateau ?

J’avais déjà fait du commentaire avec Eurosport avant de partir aux États-Unis. Je connaissais l’exercice du commentaire, celui du plateau aussi avec mon expérience sur mon émission hebdomadaire de cinéma et sur les récents plateaux de la NFL. La différence était donc de gérer les deux, et la première fut intense. De plus, nous étions aux commentaires, mais pas dans une cabine comme on connaît ça d’habitude. On peut se concentrer uniquement sur ce que l’on doit raconter. Là, il y a aussi un aspect forme à prendre en compte. À chaque temps mort, on revient en plateau, il faut donc avoir un minimum d’allure et savoir de quoi on va parler. En plus de ça, on a mis en place un système pour faire réagir les internautes et les téléspectateurs. Il y a donc eu beaucoup de choses à gérer, ce n’était pas facile mais on s’en est bien sorti. Mais on sait aussi qu’il reste du travail et on va travailler pour faire de belles choses.

« Le magazine va faire du bruit »

La saison sur beIN, ce sera 12 matches par semaine mais pas que, on parle notamment d’un magazine. Il y a d’autres idées et projets ?

Pour le magazine, on travaille sur une idée qui peut plaire, qui peut être intéressante et qui va faire du bruit. En attendant, on va faire les 12 matches par semaine. Les 6 en directs, tous les jours sauf le lundi car c’est le soir de le semaine où les matches sont le moins intéressant. Plus les 6 en différés qui vont bientôt arriver. Et, comme c’est prévu dans le contrat avec la NBA, nous serons sur place pour le All Star week-end et les Finales. Pour le All Star week-end, on fera le Rookie game et pour la première fois la journée des concours en direct en plus bien sûr du grand match de dimanche. On prévoit aussi des choses pour les événements marquants comme le Martin Luther King Day par exemple. On réfléchit à l’idée de couvrir tout ça.

Quelles sont tes impressions après une semaine de compétition ?

On est gâtés. Pour avoir vécu de l’intérieur la reprise de la NBA après le lockout, j’étais à l’époque à Dallas et à San Antonio, le basket pratiqué était une blague. Alors que là, on a eu des gros matches, le Miami-Denver, fait avec Eric Micoud, était phénoménal. On a des grosses performances individuelles avec James Harden, Tim Duncan qui a perdu 10 ans, où nos Français comme Tony Parker et Kevin Séraphin. Pour une première semaine de saison, ça joue extrêmement bien au basket.

« J’étais fan de Rik Smits ! »

Tes pronostics pour le titre de champion, le finaliste et le MVP de la saison ?

Ah, j’étais pas préparé à ça (rires). Je n’ai aucune équipe favorite, je ne suis pas pro-Miami ou anti-New York, ou encore fan de Los Angeles. Après trois à Los Angeles, j’ai une affection particulière pour les Lakers mais je ne suis pas un fan. Mon favori pour le titre : Miami. Même si ce n’est pas original. Je crois quand même aux Lakers, même s’ils mettent un peu de temps à se mettre en route. En étant pas du tout objectif, une finale Miami-Los Angeles où il faudra être sur place avec beIN, cela me convient. Pour le MVP, je ne crois pas que la NBA va donner un 4ème trophée à LeBron James même s’il va être encore une fois monstrueux. Honnêtement je ne sais pas. En coup de poker pour le meilleur marqueur de la saison, je mets une pièce sur James Harden.

Pour terminer, quelles sont tes références en NBA ? Les joueurs qui t’ont fait aimer ce sport ?

J’ai commencé le basket tard. J’ai commencé à jouer et à m’y intéresser à 13 ans. Mon premier match c’était le All Star Game de 1998 entre Michael Jordan et Kobe Bryant. J’ai raté la Dream Team de 1992 et les Bulls dans les années 90. J’ai grandi avec Bryant, Shaquille O’Neal et Allen Iverson. Ce sont ces trois-là qui m’ont fait aimer le basket. Je suivais ça sur Canal + quand je pouvais car je n’ai jamais eu Canal + chez moi. J’ai adoré les matches commentés par George Eddy mais j’ai pas baigné dedans. À l’époque du collège, j’avais des Reebok version Iverson au pied. La finale entre les Lakers et les Sixers avec les Sixers qui vont gagner, avec un Iverson de folie, le premier match, c’était monstrueux. La finale de 2000 aussi avec Rik Smits, j’étais fan absolu de ce joueur, je devais être le seul sur terre à l’être. Il avait un style incroyable.

Propos recueillis par Jonathan Demay

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