Jeremy Lin est désormais un Rocket et le premier surpris par son départ de New York est son ancien coach Mike D’Antoni. La Linsanity, il l’a prise de plein fouet, assis au premier rang. Et pour l’assistant du Team USA, l’alumni d’Harvard mérite le pont d’or des Texans, même si la première réaction est l’étonnement.
« Je ne m’y attendais pas », confie D’Antoni. « Surtout que la balle était dans le camp des Knicks. »
Puis l’ancienne tête de Turc du Madison Square Garden avoue sa confiance en un joueur qu’il a lancé dans le bain un jour de février 2012, quand pas un newyorkais ne le connaissait.
« Dire qu’il est une création d’un système ultra offensif est faire injure à Jeremy. Pendant 20 matches, il a été l’un des meilleurs joueurs de la ligue et concentrait l’attention médiatique. »
Est-ce que Lin peut retrouver son niveau de jeu de février ?
« Evidemment qu’il peut refaire ce qu’il a déjà fait, ça ne fait aucun doute. Il a su réaliser ses performances au plus haut niveau, donc je ne doute absolument pas de lui. Je suis même très heureux pour lui. Il a signé un superbe contrat et Houston récupère un très, très bon joueur. Il a de la vitesse et de la détermination, et il ne sera au pire qu’un simple bon joueur. »