Andrew Bynum, arbitre du duel Bryant-Wade

LeBron James est clairement le MVP du moment mais derrière, çà se bouscule avec notamment Kobe Bryant et Dwyane qui n’ont pas dit leur dernier mot. Le premier est le MVP en titre et le co-leader de la ligue. Quant à Wade, il est le top scoreur du championnat et il a redressé l’équipe du Heat. Et le calendrier nous offrait donc un excitant LA Lakers-Miami.

Disons-le tout de suite leur duel a accouché d’une souris. Sur le plan individuel en tout cas. Bien trop maladroit (5/14 aux tirs), Kobe Bryant n’a pas pesé sur le match en attaque. En revanche, en défense, il y avait longtemps qu’on ne l’avait pas vu aussi concerné. Dwyane Wade lui plante 27 pts mais Kobe l’étouffe dans les moments importants. Kobe Bryant était tellement collé à D-Wade que les deux hommes finiront le visage en sang après un choc des têtes. En tout cas, Wade a adoré çà.

« On joue pour vivre de tels moments. J’adore ce genre de duels. Tous les deux, on s’est donnés à fond. Il a fallu que je trouve des solutions pour me défaire de lui. Jouer face à Kobe est toujours un grand moment ».

Mais l’homme du match n’est donc ni l’un, ni l’autre. C’est un revenant qui est le plus en vue, un certain Andrew Bynum. Le jeune intérieur des Lakers réalise sa meilleure perf’ de la saison avec 24 pts, 6 rbds, 8/13 aux tirs. C’est lui qui inscrit le panier de la victoire (108-105) à 18 secondes de la fin. Bynum n’est pas un monstre comme Dwight Howard mais il est sans doute plus complet en attaque. Sa perf’ du jour, certes face à Joel Anthony, prouve qu’il est sur la bonne voie.

A ses côtés, gros match aussi de Pau Gasol. L’Espagnol est maladroit (4/15 aux tirs) mais il livre un gros double double (14 pts, 18 rbds). Vladimir Radmanovic (18 pts) a aussi pesé sur le match.

Côté Heat, Wade a donc été bon, mais c’est son jeune coéquipier Michael Beasley qui nous en a mis plein la vue. 23 pts en 22 minutes pour lui, mais surtout une grosse présence dans le money time. Le garçon a du talent dans sa main gauche, et il n’a pas peur de prendre ses responsabilités. Les Lakers menaient 100-93 et c’est lui, tout seul, qui va ramener les siens à 102-102.
Est-il un ailier ou un intérieur ? L’avenir le dira.

Pour l’instant, c’est déjà un bon joueur