On reconnaît un grand joueur, entre autre, à sa capacité à adapter son jeu au fur et à mesure que les années passent.
A presque 36 ans, Kevin Garnett a clairement prouvé cette année qu’il faisait partie de ceux-là. Moins physique, plus lent, il a pourtant trouvé le moyen de rebondir et ce changement n’est pas seulement dû à son décalage au poste de pivot.
« Je vous entends dire que je suis vieux, » déclarait-il cette semaine. « Ça me motive. Je suis vieux pour un joueur de basket mais dans la vie, j’ai trente ans et des poussières. Je vous écoute et ça me motive. »
En même temps, qu’est-ce qui ne motive pas Garnett ?
Peu importe, le fait est que le KG du début de saison et celui de ces deux derniers mois sont deux joueurs complètement différents. La preuve :
– Décembre/janvier (20 matches) : 31min, 13.4pts (47.6%), 7.3rbds, 2.8pds, 0.8int, 1.1ct, 2.1bps
– Février/mars (27 matches) : 31min, 17.1pts (53.4%), 8.8rbds, 3.0pds, 1.1int, 1.2ct, 1.7bp
Avec un temps de jeu équivalent, la progression est indiscutable. Les explications du principal intéressé.
« La première moitié de saison, je savais que je pouvais faire mieux et j’ai travaillé dans ce sens. Je ne me suis pas voilé la face, je me suis regardé dans un miroir et je me suis interrogé sur ce que je pouvais améliorer. Je savais quels étaient les domaines où je pouvais faire mieux et j’ai essayé de le faire. Il ne faut pas grand-chose pour me motiver. »
Cette nuit, Kevin Garnett et les siens se rendent à Minnesota. La franchise qui l’a vu débuter en 1995 à l’époque où KG n’était encore qu’un gamin de 19 ans.
L’occasion pour vous comme pour nous de se remémorer ce dont il était capable avec ce Top 10 de ses meilleurs dunks sous le maillot des Wolves.