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Beasley, un rookie pas comme les autres

michael beasley Il était LA sensation de la draft, celui autour duquel se multipliaient les questions. Il a fait passer des bien courtes nuits au GM des cinq franchises autorisées à choisir dans les premières places en juin dernier à New York. L’ex-prodige de Kansas State a finalement atterri à Miami, destination peu commune pour un n°2 de la draft. Michael Beasley se retrouve dans une équipe candidate aux finales de conférence. « The Man » est devenu « The rookie ». Pas facile l’adaptation ! Sixième temps de jeu au Heat avec 24,6 minutes de moyenne, le n°30 ne dispose pas des mêmes libertés que certains autres débutants de la ligue, y compris son coéquipier Mario Chalmers. Star patentée depuis son adolescence, dans toutes les équipes où il est passé, Beasley doit apprendre à gérer un nouveau statut. « Ce n’est pas facile, et même dur à certains moments. C’est nouveau et tellement différent. Mais c’est un bon apprentissage« , assure l’ailier du Heat, dont le mentor et meilleur ami dans le vestiaire est Udonis Haslem: « Avec lui je garde les pieds sur terre, c’est lui qui vient à mon oreille en permanence pour me donner des conseils, me demander de garder confiance, de bosser dur. » Encore bien trop irrégulier, Beasley est pour la franchise floridienne un vrai et beau projet. Mais à très court-terme, son développement n’est pas une priorité. L’objectif numéro un est bien sûr la quête aux playoffs derrière le MVP en puissance Dwayne Wade. C’est d’ailleurs Flash qui rend la vie quotidienne de Beasley moins ennuyeuse parfois. « C’est plus agréable d’être sur le banc pour voir un joueur comme lui faire des trucs extraordinaires tous les soirs, j’ai le meilleur siège de la salle. Mais c’est quand même bizarre, tu finis par te retrouver spectateur, même sur le parquet. » Sur sa vie au jour le jour dans le groupe, Beasley là en revanche s’épanche avec amertume, sans peser le pour équilibrant le contre. « Je dois me taper tous les trucs de rookie, c’est pas non plus l’enfer mais quand tu es crevé après un entraînement tu dois te taper toute la ville parfois, quand on joue à l’extérieur, pour aller chercher de la nourriture. Souvent certains ne mangeront même pas et tu dois payer toi-même l’addition. »

Crédit photo : Michael Ponomarenko – France Sports

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