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« Fear the Fro » : les années de gloire de Ben Wallace à Detroit

benRetiré des parquets depuis 2012, Ben Wallace a marqué de son empreinte la franchise des Pistons. Débarqué dans le Michigan en l’an 2000, après trois saisons à Washington et un bref passage chez le Magic, « Big Ben » n’est alors qu’un anonyme dans la Grande Ligue. 

Issu d’une fac de Division II et non drafté

Plutôt costaud, il sait défendre et gober des rebonds… mais pour ce qui est de l’attaque, c’est une catastrophe.

« On ne le connaissait pas à son arrivée. Mais on pouvait déjà sentir sa motivation. Il avait toujours le désir de se battre. Il se démenait sur chaque action et sa force physique était tout bonnement incroyable, » se souvient Rick Mahorn, un autre ancien de Division II, en NCAA.

Sorti de nulle part, en l’occurrence de Virginia Union, Ben Wallace n’est pas drafté en 1996. Il se fait sa place en NBA par sa force de travail. Le natif de l’Alabama est une véritable force de la nature et, dès sa première année à Detroit, il se fond parfaitement dans la culture « col bleu » que défend le GM (et légende locale), Joe Dumars.

Il tourne à 6 points, 13 rebonds et 2 contres puis augmente encore le débit les deux saisons suivantes : 8 points, 13 rebonds, 3.5 contres et 7 points, 15 rebonds, 3 contres. Durant sa deuxième saison sous la tunique des Pistons, il devient « Big Ben » et place 10 contres sur le Heat un soir de décembre en 2002.

Surtout, il entre dans une nouvelle dimension. Il est sacré meilleur défenseur de l’année (le premier de quatre titres) et fait logiquement partie du meilleur cinq défensif, la première de ses cinq apparitions. En 2003, il est même All Star et le sera les trois saisons suivantes. Pour couronner le tout, en 2004, c’est le titre de champion qui lui tombe dans les mains.

Un cap, un roc, une péninsule… défensive !

La puissance défensive de « Big Ben » est alors à son paroxysme. Les Pistons sont redoutés à travers la ligue pour leur défense étouffante et leur style de jeu physique et proprement décapant.

« Il est arrivé dans l’échange pour Grant Hill et personne ne le connaissait, » se souvient le journaliste Vincent Goowill. « Mais c’est bel et bien lui qui a donné le ton et défini le fonds de jeu des Pistons sur la décennie qui allait commencer. C’est par son style de jeu qu’il a changé l’identité de l’équipe. Il jouait dur tout le temps… mais c’est parce qu’il ne connaissait aucune autre manière de jouer ! »

Moqué à ses débuts dans la ligue par son incapacité chronique à marquer des tirs de près, Ben Wallace a fait de la défense son fonds de commerce. Tant et si bien qu’il a inscrit son nom dans les livres d’histoire comme le seul et unique joueur qui a cumulé 1 000 rebonds, 100 contres et 100 interceptions sur quatre saisons consécutives, entre 2001 et 2004.

Si on élargit la focale à sept saisons, Ben Wallace côtoie Hakeem Olajuwon et David Robinson (charmante compagnie) pour les joueurs qui ont totalisé au moins 150 contres et 100 interceptions. Bref, il était un pic, un roc, une péninsule en défense !

L’un des contreurs les plus spectaculaires de la NBA, « Big Be »n figure parmi les candidats les plus sérieux pour avoir son numéro 3 – son numéro 6 sur la photo est celui de son deuxième passage aux Pistons, de 2009 à 2012 – retiré au plafond du Palais d’Auburn Hills. Ce serait une juste récompense…

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