Les Lakers fêtent le 1000e match de Derek Fisher en s’offrant le Jazz

Toujours privés de Kobe Bryant et d’Andrew Bynum, les Lakers continuent leur route sereinement et même le Jazz, autre équipe en forme du moment à l’Ouest, n’a pu résister au rouleau compresseur californien, battu 96-81 à Salt Lake City. La série de 9 victoires consécutives s’arrête là pour DeRon Williams qui ne se console même pas avec un triple double. Il lui manque 1 rebond puisqu’il s’arrête à 11 pts, 9 rbds et 10 pds.

Et l’aide de ses coéquipiers Carlos Boozer, Andrei Kirilenko et Wesley Matthews, intéressant en sortie de banc (13 pts à 6/7 en 19 min), fut inutile face au duo des big men de Los Angeles.

Repositionné en vrai 5 en l’absence de Bynum, mais sans avoir peur de s’écarter du cercle, Pau Gasol joue une partition presque parfaite de la mélodie du « double double-double ». Après les 21 pts et 19 rbds passés au Spurs il y a deux jours, il enquille cette fois 22 pts et 19 rbds, auxquels il ajoute 5 contres une nouvelle fois. De son côté, Lamar Odom est impérial à l’attaque du panier et sur la ligne de lancer-francs pour 25 pts et 11 rbds, ses plus hautes statistiques de la saison.

La raquette ainsi contrôlée, le Jazz a du s’écarter, ce qui n’a convenu ni à Okur ni à Boozer. Et si le départ a été équilibré, le premier coup de collier des hommes de Phil Jackson fut le bon : un 12-0 pour conclure le premier quart temps sur le score de 31-18. Fatigués, maladroits aux lancers-francs et pitoyables à 3-pts, les hommes de Jerry Sloan ne sont jamais revenus, laissant les Lakers prendre 20 pts d’avance en fin de troisième quart temps. Pendant ce temps, Jordan Farmar assurait à 3-pts avec 4 réussites pour autant de tentatives.
Comme d’autres, il est en pleine forme depuis trois matches. Comment l’explique-t-il ?

« On joue vraiment bien au basket depuis quelques temps. Je suis désolé que ce soit quand Kobe n’est pas là et qu’Andrew Bynum non plus. Chacun fait des efforts pour mieux jouer au basket et mieux jouer ensemble. »

Il en est un autre qui reverdit quelque peu en l’absence de Bryant, c’est encore un meneur, en l’occurence Derek Fisher. Il touche bien plus de ballons qu’avec KB24 à ses côtés et même si cette nuit il ne marque que 6 pts pour 2 rbds et 2 pds, il est surtout satisfait d’avoir fêté son 1 000e match en battant son ancienne équipe. Fisher était retourné en 2007 du Jazz aux Lakers, club qui l’avait drafté en 1996, 11 places après un certain… Kobe Bryant.
KB24 bloqué à 999 rencontres (toutes avec les Lakers) à cause de sa blessure à la cheville, Fisher a profité de son 384e match consécutif pour lui passer devant et atteindre cette barre symbolique. Il commente cela avec humour :

« Il y a au moins une chose que j’aurais faite avant lui. Pour tout le reste il a été plus rapide que moi. »